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ostura_the_room_2017

Cinematic power progressive metal / Universal Music Mena / Fevrier 2018


Note : 9.5/10

« Don't exit The Room ! A concentrate of power and melody in a single masterpiece.”


Sans nouvelles de ce groupe libanais, originaire de Beyrouth, depuis leur premier album en 2012 - Ashes of the Reborn-, Ostura (qui signifie légende en arabe) revient en ce début d’année 2018 avec un nouvel opus, The Room.
Soyons clair : avec tout le respect que l’on doit à M. Turilli, cette offrande d’Ostura va probablement se dresser pour longtemps comme un pilier du cinematic/power metal ! Au menu, une dizaine de guests dont Michael Mills (Ayreon, Toehider, tenant un rôle principal), Arjen Anthony Lucassen (Ayreon) ou encore l’orchestre philarmonique de Prague... Plongeons au cœur d’un conflit intérieur dans la tête d’une demoiselle tiraillée entre son humanité et son esprit dévasté…


prod

La production de ce The Room, réalisée par Jens Bogren (Opeth, Katatonia, Symphony X…) est à la hauteur de la qualité de celui-ci. Chaque instrument est parfaitement discernable et les voix sont d’une grande clarté. Et pourtant, entre un orchestre philarmonique, plusieurs guitaristes de talent et amenant chacun leur science de la gratte ainsi que trois chanteurs aux timbres très différents… Ce n’était pas gagné : pari réussi !


conti

Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a eu du changement en 8 années. The Room amène une dimension cinématographique marquée et une complexité dans les arrangements que son prédécesseur n’avait point. Leur précédent opus était plus direct lorsque The Room est davantage subtil et finement orchestré.


emo

Ne lésinons pas sur les mots : chaque titre pourrait se présenter au concours « Masterpiece 2018 » et y faire bonne figure. D’une piste à l’autre, la puissance se mue en mélancolie avant de se métamorphoser en un prog aux variations déroutantes. Les présences de guests, de l’orchestre philarmonique de Prague (mené avec brio par Danny, le claviériste) et les chœurs du Lebanese Filmscoring Ensemble amènent une profondeur tout au long de l’album qui va ravir les adeptes du cinematic metal. Les trois chanteurs (Youmna, Elia et Michael) se rendent la réplique avec classe et talent, en enchainant les lignes de chant avec maitrise.


ecoute

Si l’album s’écoute d’une traite sans difficulté aucune, une écoute attentive permet de profiter de tous les détails d’arrangements qu’Ostura a su savamment disséminer dans tout l’album. Des changements de rythme parfaitement amenés, couplés à des interludes instrumentaux ou encore l’utilisation de sonorités électroniques surprenantes dépeignent un véritable travail d’écriture et de mise en forme. Prenez le temps pour savourer !


Des guests en pagaille, des titres plus travaillés et réussis les uns que les autres, des lignes de chant d’une précision chirurgicale et des surprises tout au long de l’opus : pourrait-on parler d’album de l’année en février ? Il est certain que pour les fans de power prog epic complexe et grandiloquent, The Room est déjà sur le podium !


  1. The Room
  2. Escape
  3. Beyond the New World
  4. Let There Be
  5. Erosion
  6. Only One
  7. Morning Light
  8. Deathless
  9. Darker Shade of Black
  10. The Surge
  11. Duality
  12. Exit the Room?
0 Comments 18 février 2018
Langemar

Langemar

Fanatique des dualités musicales provoquées par le metal : puissance et douceur d'une mélodie, pureté d'un chant clair contrebalancé d'un growl dévastateur... Have fun & stay metal !

 
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