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Samedi 17Juin :

Matinée placée sous le signe du bon son des années 80,et sponsorisée par Gibson - LesPaul avec les trois groupes qui vont suivre :  Jared James Nichols qui semble être venu avec son fan club. Le jeune chanteur/guitariste nous envoie un Hard-Rock classique mais inspiré, mélant le blues et les solos qui groovent.  Belle entrée en matière pour ouvrir cette journée à tel point qu’on aura même le droit à un titre supplémentaire  alors que les techniciens s’apprêtaient à mettre fin au concert.

On enchaine avec The New Roses sur la Mainstage1, qui bénéficient de la longue avancée de scène  installée pour aerosmith. Les jeunes allemands qu’on pourrait croire tout droit sortis d’un garage de bikers US balancentà leur tour du bon hard-rock 80’s accrocheur, pas révolutionnaire mais hyper efficace. Le chanteur/guitariste apporte une fraicheur, une patate et une bonne humeur contagieuse. Le public est bien réveillé et réceptif, ca remue la tête et ça tape des mains pendant toute la petite demi heure qui est accordée au groupe.

On termine cette matinée Old school avec un nouveau monolithe du hard-rock :  The Dead Daisies , groupe composé d’anciens membres de mothley crue, whitesnake ou encore foreigner. Expérience oblige, le show est maitrisé et carré et les compos sans être des plus entrainantes sont parfaitement efficaces. Le public est au rendez-vous, et la pelouse commence à souffrir.

On poursuit dans un tout autre registre, nettement moins sérieux  avec UltraVomit. Annoncer que le groupe est très attendu serait peu dire tant on a rarement vu autant de monde devant les mainstage à cette heure de la journée (13h). Nos 4petits français nous mettent un énorme bordel dans les rangs entre l’arrivée des slameurs, des premiers cicle pit, des chenilles, et wall of death (pipi Vs caca).
Outre leur humour décapant leurs compos sont imparables, notamment les plus récentes comme Kammthaar, calojira ou évier métal. Après cette excellente prestation de 40min, la pelouse se vide direct.
Je lutte quelques minutes devant le son très crade de la mainstage 1accueillant Phil Campbell & the bastard sons et leur gros Rock bien exécuté, avant d’abandonner et chercher une petite place à l’ombre dans le bois du muscadet.

Retour sous le cagnard pendant le set des cinquantenaires d’ UglyKid Joe restés perchés à l’adolescence, surtout point de vue vestimentaire. Les américains nous envoient un set rock garage bien énergique, en alternant du cool cats in the cradle à la reprise vitaminée de ace of spades, pour terminer sur leur classique everything about you.

Devant un immense backdrop à l’effigie de leur dernier album, les danois de Pretty Maids enchainent devant une pelouse plutôt clairsemée mais avec  la présence heureusement de quelques fans. Malgré un début de set un peu difficile au niveau du son et de la voix, le concert monte très vite en intensité et la bande a ronnie Atkins  nous offrent finalement un excellent moment de Heavy puissant dans la pure tradition teutonne, avec des tubes comme Back to back ou Future world

Gros coup de «chaleur» sur Clisson avec le show tout en délicatesse de Steel Panther. Les américains aux textes assez crus, se présentent sur la mainstage maquillés et habillés à la mode Glam 80’s avec des leggings mauves et verts fluos et ne mettent pas longtemps à réclamer du «Ni-chon!».
Dès la deuxieme chanson c’est donc un festival de topless dans le public, largement encouragés par les membres du groupe, et particulièrement sur le titre 17 gils in a row où une bonne trentaine de demoiselles, plus ou moins dévergondées, rejoindront la scène pour se mélanger au groupe.
Outre ces anecdotes mammaires,  entre deux blagues, le groupe assure un putain de show. Les compos sont hyper accrocheuses en live, et satchel à la guitare envoie de sacrés solos sans jamais se laisser perturber par les éléments exterieurs.

La chaleur est extrême après ce show, et je loupe le concert de Dee Snider le temps d’essayer tant bien que mal de me rapprocher d’un des quelques  points d’eau pris d’assaut par de longues files d’attentes. Il y’a des heures comme ça où il est plus facile de trouver de la bière que de l’eau sur le Festival…

Je me déplace jusqu’à la Temple pour Turisas et une fois de plus devant un tente blindée à mort,  je suis contraint de rester dehors devant l’écran. Heureusement le son est très correct à l’extérieur et on assiste à une excellente prestation d’une heure de la part des guerriers finlandais qui reprennent l’intégralité de leur 2e album Varangian Way à l’occasion de ses 10 ans, et mettent une grosse ambiance sous la temple avec leurs riffs fédérateurs, avant de cloturer le show par un superbe final sur Stand up & Fight!

Retour aux mainstage avec Trust qui terminent un bon set même si la prestation semble un peu poussive. Gros final évidemment sur le tube planétaire et très attendu Antisocial, même si Bernie avec son bob à fleurs  s’obstine à ne pas laisser démarrer le morceau et arrête quatre fois l’intro pour le seul plaisir d’entendre les «oh-oh !» du public.
Bref un succès tout de même plutôt lié à la chanson qu’à  son interprétation.

On continue sur une valeur sure : Saxon, fidèles au poste depuis 40 ans, qui offrent au Hellfest un grand moment de heavy-metal à l’ancienne, puissant et efficace. Pas de grande surprise dans ce show classique, tout est rodé au millimètre, et les tubes s’enchainent,  la setlist qui tente de couvrir en une heure une large partie de la discographie, va des derniers titres Sacrifice, en passant par le rare Batallions of Steel, pour finir sur d’anciens classiques comme Princess of the Night.
Une très bonne ambiance devant la Mainstage 2, avec la présence de quelques slams un peu exagérés.

Grosse claque avec Airbourne qui donne tout simplement l’un des meilleurs concerts du weekend. Joel o’keeffe le chanteur/guitariste en tête de file complétement déjanté et débordant d’énergie attire toute l’attention.
Non content d’être un bon musicien et d’envoyer des riffs sacrément accrocheurs, il se complique constamment la tâche à courir partout, sauter, monter sur les épaules d’un kangourou, s’éclater des canettes de bière sur le crane, et même escalader la structure métallique pour jouer un solo à 20m du sol.
Tout ça pour le plus grand bonheur du public qui lui renvoie toute cette énergie dans une ambiance de folie et des slams dans tous les sens.

Pour la suite, la programmation ne me facilite pas les choses, car Pain of Salvation à déjà commencé sur l’Altar, Primus également dans la Valley, et Apocalyptica vont bientôt enchainer sur la Mainstage….

La flemme de devoir traverser toute la pelouse bondée me pousse à rester sur place pour Apocalyptica, groupe uniquement constitué de violoncellistes, dont le leader nous annonce d’entrée que pour un festival metal ils ne vont jouer que des reprises de Metallica…
Et là… c’est le drame… Après plus d’une heure d’Airbourne à sauter dans tousles sens, le choc est brutal.
Malgré des chansons de référence comme Enter sandman, Master of puppets et Creeping death à s’ennuyer je décide de quitter ce concert mou et fade pour rejoindre l’Altar ou malheureusement Pain Of Salvation termine un excellent set.
J’assiste aux dix dernières minutes qui me font regretter de ne pas être venu plus tôt. Même si leur musique est complexe elle n’en reste pas moins accessible, oscillant entre passage calmes tout en émotion, et riffs puissants à contre-temps, le tout mis en valeur par un son au top et un faible éclairage donnant une sensation de proximité voire d’intimité avec le groupe.


Tartine de l’enfer et bière à la main, me voici assis devant le DVD d’Aerosmith, ou plutôt posé dans la poussière  face à une légende pop-Rock qui vient faire ses adieux.
Le show se lance avec une petite rétrospective en image sur l’immense écran en fond de scène, avant d’enchainer  pour 1h30 sans le moindre temps mort.
Qu’on soit fan ou pas, ce groupe reste une machine à tubes et malgré les années les gars ont encore une sacrée pêche. Il n’y’a absolument rien à redire à ce show, c’est professionnel, ca envoie juste ce qu’il faut quand il faut. C’est un véritable best-of qui nous est offert passant des tubes bien rock Love in an elevator et Cryin , a la fameuse balade I don't want to miss a thing ou le puissant Dream On, pour finir sur un énorme Rock this Way qui laisse partir la bande à steven tyler sans le moindre message d’adieu, mais sur une très bonne note .

Cette éprouvante deuxième journée se termine sur une louche de bon vieux Thrash avec  Kreator, qui sont en pleine  promotion de leur excellent dernier album Gods of Violence.
Malgré l’heure tardive et la fatigue accumulée les allemands parviennent à nous donner un bon gros coup de pied dans l’arrière train en enchainant les titres, à tel point qu’après quelques minutes de flottement les plus téméraires reprennent leurs circle pits de plus belle.
Ce concert d’1h15 clôture parfaitement la journée sur une touche sombre et puissante, avec des vieux classiques brut de décoffrage mêlés à de nouveaux titres plus mélodiques qui prennent une sacré dimension en live à l’image d’un Satan is Real ou encore Fallen Brothers. Le tout une fois de plus mis en valeur par un son parfait, et par un décors apocalyptique aux lumières à dominantes rouges.

Les +: Ultra Vomit - Steel Panther - Airbourne
Les -: Apocalyptica - le manque de points d’eau à plus de 35°

Retour sur la veille ici: vendredi , sinon on enchaine par là: Dimanche

0 Comments 18 juillet 2017
Soundchaser

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