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Plus de vingt ans après leur départ du groupe, il aura fallu attendre 2017 et l’annonce de ce pumpkins united world tour pour voir le grand retour de kai Hansen et Michael Kiske au sein d’Helloween… enfin du moins le temps d’une tournée…
Le concert évènement de cette fin d’année passait par le Zenith de Paris le 15 novembre dernier.
Retour en image sur cette soirée mémorable.
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Le choix de cette salle n’etait pas pour moi des plus approprié, le Zenith d’une capacité de 6000 personnes est dans mes souvenirs une salle froide, où le son n’est pas toujours au top. J’arrive avec moins d’une heure d’avance et je constate que la salle est quasiment vide, idéal pour se placer aux premières loges !
Alors qu’un immense rideau affichant le nom de la tournée masque la scène, la salle se remplit peu à peu. Malheureusement le zenith n’affichera pas complet ce soir.

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Pas de première partie, au son de l’intro d’Halloween les premières lumières nous permettent de découvrir par transparence l’énorme scène ainsi que l’immense écran en backdrop, pendant que les musiciens prennent place.
Pas de mise en scène, pas de perte de temps, le rideau tombe et le groupe au grand complet envoie directement du lourd en enchainant Halloween, Dr stein et I’m alive, pour le plus grand bonheur des die-hard fans des premiers rangs qui hurlent les paroles à presque nous en masquer la musique. Le son n’est déjà malheureusement pas extraordinaire depuis notre place.

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Du côté de la scène c’est l’éclate. Kai Hansen tout sourire montre un immense bonheur et affiche une grande complicité avec ses deux comparses Sacha Gerstner et mickael Weikath, comme s’il faisait toujours partie intégrante du groupe.
Hormis Weiki toujours dans son rôle du parfait mec blasé, les guitaristes sont très mobiles et profitent du large espace sur scène ainsi que de l’avancée dans la fosse pour pouvoir faire profiter le public au maximum des duels de guitare magiques à la sauce Helloween.

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Le duo vocal Kiske/Deris n’est pas non plus en reste en terme de complicité, au cours de duos percutants, ou alors chacun à leur tour en interprétant les titres de leur propre époque. Andi Déris naturellement plus loquace et boute-en-train que michael Kiske, ce dernier plus en retenue mais toujours aussi efficace pour aller chercher les notes les plus haut perchées.

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Après un passage de titres plus récents mais non moins efficaces comme le banal Are you metal taillé pour le live, ou l’excellent waiting for the thunder , Kai Hansen qui jusque là se contentait de quelques choeurs prend le micro en solo pour nous offrir un grand moment 80’s avec le medley starlight/ride the sky/judas enchainé à Heavy Metal is the Law.

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Le show s’enchaine en traversant vraiment toutes les périodes du groupe, et en n’oubliant aucun des gros tubes qui ont fait le succès de la citrouille, de a tale that wasn’t right, en passant par i can, sole survivors, ou encore power. Le tout mis en valeur par des images en backdrop collant parfaitement à chaque titre.
La setlist, offrant des choix plus ou moins appropriés aux gouts de chacun, est entrecoupée (le temps des changements de guitares) par des minis séquences animées où deux sympathiques citrouilles retracent l’histoire du groupe.
Malheureusement, même si cela apporte un côté amusant et inédit, le rythme du show s’en retrouve cassé et l’ambiance retombe systématiquement .

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Une autre parenthèse inédite est ouverte en milieu de show en hommage au défunt premier batteur du groupe Ingo Schwichtenberg, orchestré par un duel de batterie entre dani Loble et des vidéos d’archives d’ingo.

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La fin de soirée va mettre tout le monde d’accord sur un rappel 100% Keeper, avec le classique et survitaminé Eagle fly free, suivi de la pièce maitresse Keeper of the seven keys, monolythe de près de 15 minutes, magnifiquement interprété, et chanté en intégralité par Kiske avant d’être rejoint par déris sur le dernier refrain.
Le final est sublimé et rallongé pour l’occasion par sacha jouant inlassablement la mélodie de fin pendant que l’ensemble des acteurs se déplacent chacun à leur tour sur l’avancée pour recevoir une dernière ovation avant de quitter la scène.

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Enième coup de massue sur un second rappel qui enfonce une dernière fois le clou avec les inévitables Future World et I Want Out accompagné d’un lâcher de ballons citrouilles et d’explosions de confettis, marquant la fin d’un show mémorable et épique de près de trois heures.

Setlist:
Halloween
Dr Stein
I'm Alive
If I Could Fly
Are You Metal ?
Kids of the Century
Waiting for the Thunder
Perfect Gentleman
Starlight/Ride the Sky/Judas
Heavy Metal (Is the Law)
Forever and One (Neverland)
A Tale That Wasn't Right
I Can
Drum Solo
Livin' Ain't not a Crime
A Little Crime
Why ?
Sole Survivor
Power
How Many Tears

Eagle Fly Free
Keepers of the Seven Keys

Future World
I Want Out

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0 Comments 04 décembre 2017
Soundchaser

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