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L’empreinte de Savigny le temple affiche complet en ce mercredi 21 mars pour une affiche 100% Heavy-Metal avec le passage de PRETTY MAIDS et PINK CREAM 69, deux pointures du genre relativement méconnues aujourd’hui mais affichant pourtant chacune plus de trente ans de carrière.

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Pour promouvoir la sortie de leur 12eme opus Headstrong, PINK CREAM 69 font office bien plus que d’une simple première partie. Ils montent sur scène avec beaucoup d’envie et ouvrent la soirée avec We bow to none, premier titre du dernier album, bien heavy-rock à l’ancienne, à la rythmique efficace et au refrain simple. Le chanteur David Readman, fidèle au groupe depuis 1995 mais qu’on retrouve dans beaucoup de formations, est ici clairement dans son registre et en très grande forme vocale.

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Le groupe déroule un show de plus d’une heure sans temps-mort, offrant une démonstration de leur palette musicale alternant les différentes époques et mélangeant les styles passant d’un hard-rock classique à des titres plus heavy comme welcome the night, break the silence ou tirant sur le power avec les récents path of destiny et bloodsucker.

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C’est avec plaisir et faisant preuve d’un grand professionnalisme que les musiciens délivrent leur set. Derrière un David Readman en véritable showman sympathique et communicatif, les deux guitaristes envoient à tour de rôle gros solos ou riffs heavy-mélodique percutants, tandis que Dennis Ward omniprésent à la basse assume parfaitement son rôle de choriste.

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La salle est conquise pour l’ensemble, mais malgré tous les efforts des acteurs, et particulièrement david Readman, l’ambiance ne décolle pas, et le public reste très sage.
On termine dans la bonne humeur avec le titre Shame et son refrain heavy/pop, avant que le groupe ne quitte la scène sous des applaudissements soutenus.

PINK CREAM 69 : We Bow to None/ Welcome the Night/ Keep Your Eye on the Twisted/ Path of Destiny/ Talk to the Moon/ Lost In Illusions/ Man of Sorrow/ Walls Come Down/ Livin' My Life for You/ Bloodsucker/ Do You Like It Like That/ Break the Silence/ Shame


Les danois de PRETTY MAIDS quand-à eux poursuivent leur tournée Kingmaker entamée en 2016, et fêtent par la même occasion les 30 ans de leur album référence Future world.
Je ne suis pas un fan inconditionnel du groupe, mais pour avoir eu le plaisir de les découvrir sur scène lors du dernier hellfest je sais qu’ils savent se montrent à la hauteur de leur longue expérience, et cette soirée n’y fait pas exception.

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Dans des conditions sonores tout aussi parfaites que pour Pink cream, les Pretty Maids très attendus par un public parisien auquel ils n’avaient pas rendu visite depuis de très nombreuses années proposent une très belle setlist pour le plus grand plaisir des fans de la première heure avec de nombreux anciens morceaux dont pas moins de six de future world, mais aussi de quoi ravir les plus jeunes avec huit titres des trois derniers albums du groupe.

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Avec une ouverture sur deux titres récents axés heavy-power, le public se montre d’emblée récéptif et restera très participatif toute la soirée, même si au fil du concert le duo originel Ken Hammer (guitare) et Ronnie atkins (chant) accusent le poids des années. Le premier souriant autant qu’il grimace de douleurs provoquées par une jambe et l’empêchant de se déplacer autrement qu’en boitant, le second quant-à lui semblant tirer pas mal sur ses cordes vocales, et abusant à nous faire faire des vocalises tous les deux titres.
Malgré ça le frontman fait preuve de beaucoup de générosité et donne tout sur scène pour que l’ambiance reste au top, bien aidé par son bassiste (le plus jeune de la bande) qui ne cesse de se balader, danser et de sauter pour donner les impulsions au public.

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Le show est rodé et la plupart des morceaux choisis sont très efficaces, tantôt explosifs avec des titres comme pandemonium, tantôt magiques avec la ballade Eye of the storm ou encore percutants notamment lorsque le claviériste troque son clavier pour une de ses différentes guitares afin d’apporter plus de puissance à l’ensemble comme sur i see ghosts, red hot and heavy ou back to back.
Le spectacle se termine au bout d’1h40 après un rappel incluant un passage obligé par Future world avant que les danois ne quittent la scène sous les ovations de l’empreinte, et que les lumières se rallument sur un public rassasié.

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PRETTY MAIDS : Mother of All Lies/ Kingmaker/ We Came to Rock/ I see ghosts/ Walk Away/ Face the World/ Yellow Rain/ Rodeo/ Eye of the Storm/ Pandemonium/ INVU/ Bull's Eye/ Little Drops of Heaven/ Red Hot and Heavy/ Back to Back// Future World/ Love Games


Merci à HIM MEDIA
Photos ©AlexPhoto

0 Comments 10 avril 2018
Soundchaser

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