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Faire une chronique d’un album comme celui que je vais vous présenter n’est pas chose aisée. D’une part car il semble conclure une époque d’une trentaine d’années, époque dont, il va sans dire, je ne connais rien. Cela fait une trentaine d’années que Saga joue du rock prog, autant le dire que s’ils en sont là ce n’est pas anodin non plus. On a généralement coutume de conseiller ce groupe à ceux qui apprécient Yes, Kansas, Styx, Rush ou encore Asia.
10 000 days n’est rien de moins que leur vingtième album studio. Mais également vingtième et dernier album avec leur chanteur Michael Sadler.

Les canadiens nous mettent d’emblée l’eau à la bouche avec Lifeline, avec une intro à la Billy Jean de Michael Jackson. Cette composition nous révèle d’entrée le groove que peut contenir la musique de Saga. Les rythmiques sont constamment là pour nous le rappeler, que ce soit la batterie, la basse ou même encore guitare ou clavier. Atmosphère bon enfant avec des mélodies assez prenantes et tout cela combiné à des rythmiques prog terriblement groovies ; c’est en cela que consiste la recette de Saga.
On remarque également à l’écoute de cet album la performance assez incroyable de Michael Sadler qui nous délivre quelques très beaux refrains comme celui de Can’t You See Me Now ou encore celui de Lifeline. Michael est aussi bien à l’aise dans les registres graves (les médiums ? peut-être) que les aigus.
On reprochera à la ballade de l’album More Than I Deserve de trainer, malgré un début très convaincant, en longueur en répétant un peu trop de fois le refrain. L’ambiance est, cependant, très posée grâce à des nappes de claviers très appréciables.
On aura aussi des compositions plus posées comme 10 000 Days où le groupe développe des ambiances très agréables associant nappes de claviers, piano, guitare acoustique et un chant encore et toujours délectable.
Les tempos, même si relativement posés, permettent aux musiciens de nous délivrer des parties plus speedées et plus techniques comme sur It Never Ends ou encore sur l’instrumentale Corkentellis. Cette composition instrumentale nous révèle en effet les prouesses d’un clavier qui se plait à faire cavaler ses doigts sur les touches à une vitesse soutenue et sans jamais verser dans un excès de technique. A n’en pas douter, cet instrumental aura été le moment de gloire de Jim Gilmour.
Le son utilisé par le guitariste, Ian Crichton, nous rappellera la magie qui peut sortir de la guitare d’un Nick Barrett de Pendragon, grande clarté et magie au rendez-vous.

Pour tout vous dire ce nouvel album pourra représenter une bonne porte d’entrée pour le néophyte qui se laissera porter par le groove de la formation. Pour ceux qui connaissent bien le groupe ? Et bien dites-moi ce que vous en pensez. Pour résumer cet album je dirais, groove, mélodie et production parfaite.

Dreamer

0 Comments 01 novembre 2007
Whysy

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