L'Italie : son foot, sa cuisine et ses groupes de métal forts nombreux. En France on aime surtout Rhapsody mais on peut également trouver des groupes plus extrêmes : les pas très bons GraveWorm par exemple ou bien alors les pépés du Thrash, j'ai nommé Necrodeath.

 Formé en 1984 et influencé par des pointures comme Slayer, Kreator ou bien encore Possessed, Necrodeath commence par se faire un nom dans l'underground par le biais d'une première démo The Shining Pentagram et va ensuite sortir deux albums en 1987 et 1989 avant de se séparer à cause de problèmes de line up et d'une maison de disques incompétente.

Peso le batteur va alors  jouer au sein de l'excellent groupe Sadist(l'album Above the Light récemment réédité est un must pour les fans de Death ultra technique et mélodique) l'espace de deux albums mais une fois de plus les divergences musicales vont faire que le batteur va quitter le groupe pour se consacrer à la réformation de Necrodeath  avec l'aide du guitariste originel Claudio.

 Un deal est signé avec la maison de disques italienne Scarlett et finalement le nouvel album de la reformation voit le jour en 1999. Depuis, le groupe n'a de cesse de tourner et de sortir de nouveaux albums comme s'il souhaitait rattraper le temps perdu.

 2006 voit l'arrivée d'un nouvel album et d'un nouveau guitariste, en effet Claudio a préféré se retirer et c'est Pier Gonella, le guitariste de Labyrinth qui le remplace.

100% Hell est un album qui va ravir les fans de Thrash/Death/Black et de groupes tels que The Haunted,Kreator  ou bien les maîtres du riff alambiqué: Annihilator. 10 morceaux très rapides alliant technique et brutalité : un chanteur proche de Miles Petrozza(Kreator) ou bien encore Abbath d'Immortal,  comme par exemple sur The wave qui pourrait sortir tout droit de Heart of the Winter. Quant aux  autres compositions, comme je l'ai écrit plus haut l'ombre du grand Annihilator plane tant au niveau des parties de guitare que de celle de la batterie (on note également l'emploi de percussions fort bien utilisées), ce qui n'est pas étonnant quand on sait que Sadist reprenait en concert le Alison Hell du groupe canadien.

Necrodeath reste néanmoins plus brutal que son homologue musical, l'utilisation des arpèges chère à J.WATERS n'étant pas de mise. Par contre chapeau bas à Peso le batteur qui nous offre un véritable festival, son jeu est absolument époustouflant et insufle une énergie de tous les dialbes à des morceaux vraiment accrocheurs. Une once de mélodie, de la brutalité à foison, une voix bien méchante et vous obtenez un des must pour ce début d'annéee 2006 dans le style Theash/Death.