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ReinXeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeed!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Est-il encore utile de présenter LA révélation speed symphonique du millénaire?? ? Vous le savez aussi bien que moi, jeunes à mèches obliques ou crêtes surchargées de gel capillaire, depuis 2008 tout va plus vite ici bas dans les terres enchantées du métal classieux et perruqué:   ReinXeed est devenu le groupe cultissime qui nous permettra de survivre en cas d’attaque extraterrestre, voire pire, en cas de réélection présidentielle. Le titre,  Dragonfly, est vraisemblablement le témoignage qui synthétisera le mieux le génie humain dans moult millénaires quand il ne restera sur notre planète que poussières, rats et des biographies mitées de Nikos Aliagas comme vestige unique de 30 000 années de civilisations. En effet le jeune prodige suédois d’à peine de 23 ans a littéralement fait parler la poudre pour ses trois premiers albums et il revient une quatrième année d’affilée devant les oreilles ébahies de ses adorateurs.

ReinXeed, une nouvelle fois, a-t-il touché la lumière? Peut-il aller plus haut dans la majesté?? (les ReinXeedomaniaques reconnaîtront les subtiles références aux titres des composantes de la sainte trilogie du speed métal!! :p) La recette de la tartiflette en sera-t-elle perturbée à jamais? La ville de Saint Pétersbourg devra-t-elle se débaptiser une nouvelle fois au profit de Tommygrad!!??? C’est à ce boisseau d’interrogations majuscules que je vous convie amis lecteurs pour mon plus grand plaisir.

Le vaillant Tommy avait annoncé des changements amorcés en partie avec le fabuleux Majestic dont les développements progressivo-épiques n’avaient en aucune manière émoussé l’efficacité des compositions et le bougre a tenu parole. Ce quatrième album est une innovation conceptuelle qui reprend la tragique histoire du Titanic, métaphore funeste de l’orgueil humain défiant la nature. Ce mastodonte d’acier jugé insubmersible à l'époque fut déchiré par un iceberg dans l’océan Atlantique le 15 avril 1912 entraînant une catastrophe humaine mémorable en tout point: La compagnie   White star line a fait jouer l’orchestre pendant  l’évacuation catastrophique des passagers, (malheurs aux détenteurs d’un billet de troisième classe), ce qui a donné aujourd'hui le Syndrome du Titanic c'est à dire une riante et heureuse fuite en avant désespérée qu'illustrent magnifiquement nos gouvernements occidentaux inconscients du désastre écologique en cours. (Comme le disait un épileptique à talonnettes à un salon-spectacle des cultivateurs productivistes: "l’écologie, ça commence à bien faire, hein!") Oui notre humanité va dans le mur mais Tommy Johansson dépasse toujours le mur du son (We must go Faaaaaaaaaaaaaster) et il y aura un espoir tant que le dernier canot de sauvetage n’aura pas encore été lancé! Alors embarquons dans cette nouvelle et folle aventure du Suédois qui, gageons le, saura slalomer entre les icebergs de la facilité.

Inédit et passionant, cet album concept est une réussite tant cette histoire, si porteuse de sens et édifiante par biens des aspects, est un sujet magnifique pour développer des ambiances de voyage en mer, de paniques irraisonnées ou d'espoirs  . Les orchestrations disneyo-féériques sont encore de la partie quand le sujet s'y prête (The Voyage, Farewell) mais la véracité historique du sujet traité favorise les développements plus réalistes dans des introductions ambiancées (1912), des outro remarquables (Lost At Sea) véritable atout des albums de Tommy Johansson comme sur le premier Golden Resurrection.
The Fall of a man et ses ambiances galopantes, poignantes, angoissantes est ainsi symptomatique de l'évolution aux claviers du sieur Johansson tandis qu'il présente avec le final Lost at Sea une conclusion magnifique à ce concept réussi et maîtrisé.

Mais la virtuosité du compositeur s’est toujours illustrée sur les trois albums précédents par les fameux, les immortels, les quatre hymnes de stade, Les quatre à la suite!!! Comme dirait le sosie hyperactif sous acide du premier Batman, ReinXeed a une nouvelle fois repousser les limites des possibles pour hypnotiser les dés à coudre dorés!!Ah ça vous voulez des titres qui panzérisent les mémés récalcitrantes?? Vous les avez, tenez, prenez ces hits épileptiques aux introductions DragonForciennes qui rabotent les amateurs de réflexologie (Terror has begun, Spirit lives on) on ne peut qu’adopter une nouvelle fois ces morceaux  et entamer des danses naturistes autour du totem de Tommy Johannsson. Surtout que parmi les nouveaux hymnes on décèle LE titre ultime We must go faster, la profession de foi du speed décomplexé et fluorescent. Il ya  depuis Majestic deux autres guitaristes pour épauler le virtuose (Calle Sundberg et l'homonyme Matthias Johansson) et par conséquent tout va encore plus vite, les soli sont gargantuesques, riches et salvateurs.

Les morceaux sont splendides et toniques ce qui est surprenant étant donné le virage entrepris par Majestic qui lorgnait vers un allongement progressivo-épico-guilleret des compositions. Pour 1912, le propos est concis, ultra-pêchu, limite jeu vidéo, les titres respirent parfaitement dans un tourbillon rafraichissant de cavalcades hymniques et conquérantes sur lesquelles la voix angélique de Tommy fait une nouvelle fois merveille (The Voyage me rend tout chose un peu comme mon rêve de la nuit dernière où toute l’
équipe Heavylaw se réunissait pour une compétition de sumo avec string en torchons et chignons, naturellement c‘était Chris le plus beau) les cimes les plus hautes sont toujours tutoyées comme sur Reach the sky et la patte d’écriture s’illustre toujours par des brûlots comme The Final Hour.

Ah enfin un album qui claque en 2011, ça fait un bien fou.  Cependant amis lecteurs,quels hics, empêchent cet opus de rejoindre le panthéon de ces prédécesseurs. Majestic avait ouvert des portes intéressantes et soulevés des promesses que ne tient pas complétement 1912 ou dans un autre registre. Les titres sont énormes et atomisent la concurrence mais The Final Hour et Terror Has Begun se ressemblent par leur entame sabatonniene tandis que des réminiscences d'Atlantis et de Deep Under The Sea imprègnent 1912 et  Challenge The Storm. Je pinaille, naturellement amis lecteurs mais avec ce quatrième album, ReinXeed en live, multipliera les frustrations tant le format standard d’une heure trente des concerts sera rétif à une discographie éclatante de réussite et fourmillante de tubes enflammés. Le neuf s’impose par conséquent, amis lecteurs, mais pas un neuf déçu ou timoré, un contraire du vieux (par les surprises que 1912 apporte) ou un-œuf (faut faire la liaison :p) savoureux en chocolat, c’est un grand neuf (celui qui est juste au dessus du grand Huit, l’attraction foraine), qui n’est  neuf (la note, hein pas l'adjectif, vous me suivez toujours?? :p )que parce que ses grands frères sont déjà immortels.


ReinXeed vole toujours ailes déployées dans une catégorie métallique hors-concours.Album de l’année pour l’instant sans aucune hésitation. Merci Tommy, tu peux le vent dans les cheveux monter sur la rambarde de la proue les bras  en T et t’époumonner Je suiiiiiiiis le roiiiii du mooooooonde!! Que celui qui n’a jamais vu le film me jette la première pierre.

0 Comments 15 juin 2011
Whysy

Whysy

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