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A l’heure où Adagio s’apprête à nous délivrer son troisième album Dominate, je m’attache à chroniquer leur live A Band In Upperworld qui constitue un commencement en ce sens qu’il s’agit de leur premier album live et qui nous présente un Adagio qui doit faire face pour la première fois aux problèmes de la scène. Mais il s’agit également d’une fin puisque le prochain album studio du groupe ne sera pas enregistré avec David Readman mais avec un autre chanteur dont il est encore inutile de parler puisque nous nous trouvons dans une ambiance de scène Parisienne avec M. Readman au micro.

Nous sommes d’ordinaire habitués, lorsque la plupart des groupes sortent un live, à être confronté à un double cd, or ce n’est pas le cas. En effet, on nous livre ici un album d’une longueur d’un peu plus d’une heure, calibré de manière à peu près égalitaire suivant la version d’édition puisque la tradition japonaise implique un morceau de plus, le petit plus fait pencher la balance du côté de Sanctus Ignis.
Le son est plutôt bon, on entend de temps en temps le public mais trop peu à mon goût. M.Readman n’a pas l’air de jouer outre mesure avec son public comme Blind Guardian avait su le montrer dans son Live ou comme un concert de Edguy peut vous laisser comme souvenir. Cependant, le jeu est de qualité et les musiciens réitèrent les exploits produits en studio. Ainsi le groupe prouve que l’apparition de guests comme les talentueux claviéristes comme Richard Andersson ou bien encore, peut-être moins connu dans l’univers métal mais non moins talentueux, Vitalij Kuprij, ne sont que des honneurs mérités qu’octroient ces grands monsieurs par leur présence. Ceci va jusqu’au cri black sur From My Sleep...To Someone Else qui rivalise d’efficacité avec celui poussé par Hreidmarr sur l’album.

C’est donc avec plaisir qu’on se réécoute les compositions des deux opus d’Adagio, de véritables perles du métal aux reflets progressifs et à l’écrin classique conférer en majorité par les interventions du piano. Les reproches propres aux compositions n’ont nul besoin d’être à nouveau évoqué, elles demeurent bien évidemment les mêmes. Au niveau du chant, on peut sentir David parfois légèrement plus faible que sur certains passages studio, mais son timbre reste toujours aussi aguicheur et s’agence parfaitement à la musique d’Adagio. Sensibilité, agressivité, délicatesse et tristesse sont autant de tonalités pratiquées par M.Readman qui viendra par moment nous glacer d’un frisson. Le son des instruments est bien calibré, tous sont entendus de manière distincte et appréciable.
En ce qui concerne la tracklist, je vous avouerai être peu critique étant donné que toutes ces pistes sont issues de chefs-d’œuvre où rien n’est à jeter.

Ce live termine la carrière d’Adagio associé au nom de David Readman en point d’orgue. On revit en soi les plus beaux moments de la musique d’Adagio, mais c’est forcément moins intéressant que d’y assister. Ce live pourra donc faire figure de lot de consolation pour celui qui n’a pas pu assister à ce show. Si vous aimez Adagio, vous aimerez ce live. Il n’apporte pas grand chose de nouveau à l’édifice artistique des Français. Néanmoins, ce live nous fait tout de même passer un bon moment. Ce live aurait sûrement gagné à être mis en DVD pour les éléments virtuoses et afin de mieux retranscrire l’ambiance et les émotions du live.

Dreamer

0 Comments 19 février 2006
Whysy

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