Vous recherchez quelque chose ?

Mesdames messieurs, bien le bonjour ! On vous ment, on vous spolie !!! Prenez l’exemple du disque des transalpins d’Infinita Symphonia, initialement je me suis dit « chouette, une symphonie infini… un disque sans fin !!!! »... Non messieurs, dames, ce disque a seulement 45 minutes au compteur !!! On prend le consommateur pour un idiot ! Mais bon dans un monde où votre ancien big boss vous manipule alors qu’il est à la retraite et n’a rien à y gagner, on ne s’étonne plus de rien ! Bref, j’arrête la de m’étendre sur ma vie mon œuvre…

En fait non, j’aime trop parler de moi !!!

Les premières écoutes intensives de ce premier effort d’Infinita Symphonia (nouveau venu sur la scène power prog’) intitulé «A Mind's Chronicle» et sorti chez Scarlet Records se sont faites alors que la folle envie de prendre soin de mon corps s’est révélée au grand jour !!! Afin de rassurer « Familles de France » sur de possibles propos subversifs, prendre soin de son corps, en langage Dragon, veut dire faire du sport et non pas frotter frénétiquement l’ami popol avec une savonette… Non du vrai sport je vous dis, de la course a pied quoi, et puis pour d’autres sports, paraît il que le Power et le Speed ne sont pas des musiques recommandés… surtout si on essaie de suivre le tempo :D !!!

Donc course à pied... 45 minutes par jour, et bizarrement, mes performances ont été accrues en fonction de certains morceaux...

L’efficace « Lost In My Own Brain », « Lost and Found » qui démarre façon « Titanic d’après Céline Dion herself » puis pousse délicieusement vers des rythmiques endiablées ou encore la renversante power ballade “Illusion”, au refrain certes, très catchy mais efficace et onirique au possible! Seul problème, l’ensemble de l’album n’est pas à la hauteur de ces trois titres… et on a donc au final,  une impression mi-figue mi raisin, avec une partie de l’album très (trop) efficace tout en s’enlisant petit à petit dans les méandres du « déjà vu »…

Deux guests vocaux de renom, réhaussent un peu le niveau, Fabio « j’ai besoin de thunes » Lione pousse la chansonnette sur le titre « Here there’s no Why » après sa contribution sur le dernier disque de 4th Dimensions. Tim « comment je me retrouve a chanter sur un album de rookie italien ? » Owens, quant à lui, amène un peu de puissance sur « Only One Reason»… et il faut bien l’avouer, ces guests pointent du doigt le défaut principal du disque… le chant ! Luca Micioni n’est pas mauvais, mais possède ce genre de timbre qui fini par agacer, ni totalement aigu, ni vraiment burné, il navigue entre deux eaux… d’ailleurs pour l’anecdote, je suis presque convaincu que Luca Micioni et le vocaliste de « Crystal Empire » Simon Byron, sont en fait une seule et même entité… mes recherches sur le net n’ont pas porté leur fruits, mais la tonalité, le timbre tout colle ! Pour les photos, bah j’en ai pas trouvé en bonne résolution ni de l’un ni de l’autre… Tout le monde s’en fiche mais c’est dit ! D’ailleurs qui a déjà écouté un titre de Crystal Empire? Ahhhh oui, le petit Chris au fond de la salle, merci de lever le doigt ;)

Au final l’ensemble reste cohérent, mais pas transcendant, la production est plus que correcte, même si la section rythmique semble parfois un peu lourde et mal a propos !

Un achat dispensable qui nécessitera plusieurs écoutes avant achat, même si on sent bien le potentiel de petits musiciens aguerris, les nappes de claviers étant particulièrement envoutantes par moments… reste a faire son trou dans le milieu et peut être que la présence de chanteurs de renom sur les stickers dans les bacs peut faire la différence.

0 Comments 21 janvier 2012
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus