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Accrochez vos ceintures, Paperback Freud est de retour pour un pur cd de rock 'n' roll, le genre de truc qui dépouille et le pire, c'est que plus ça tabasse dans ce cd, plus on en redemande, faut dire, c'est tellement bien foutu qu'on peut difficilement faire autrement qu'en demander encore et encore.

Le tout commence par une intro qui me fait penser un peu à Blues Brothers, avec un petit feeling bien groovy sur la guitare et Snake lance son premier cri surhumain sur Boogie Up et là, on sait que ça va taper fort, avec une voix pareil, ça peut pas être autrement. Sans déconner, Snake est un croisement entre un peu tous les grand chanteurs de hard rock des années 70 et 80, certaines fois, on croit entendre Bon Scott (sur les parties les plus haut perchées) mais aussi un peu du John Cougar sur les parties les plus douces. Le bonhomme se joue des difficultés, passant d'un registre résolument hard rock, dans le genre qui poutre bien et qui fait taper du pied par terre en rythme (comme My Frequency ou encore High Speed Rock 'n' Roll) jusqu'à un tempo plus doux et mid-tempo avec une voix plus calme, sans pour autant tomber dans la balade niaise qui ne siérait pas à un groupe comme celui là, même si on dit toujours que les meilleures ballades sont faites par des groupes de hard rock. Bref, ce groupe est là pour faire du rock 'n' roll à fond de train, sans prendre le temps de respirer et sans nous laisser le temps de respirer non plus.

Les riffs sont assez simplistes et transpirent AC/DC ainsi qu'une demi-douzaine d'influences comme les Motley Crüe, Led Zep', Kiss (le début de Anthem ressemble étrangement à Love Gun je trouve) ou encore les Guns' and Roses. Il faut être honnête, ce groupe n'a pas réinventé la pluie avec sa musique mais punaise, qu'est ce que c'est bon. Comme résister à un All In A Day's Work ou encore Anthem, véritable hymne au groupe (ouais, je sais, ça fait égocentrique mais je ne pourrais pas lister le nombres de groupes de hard rock qui l'ont fait) Certes, on pourrait demander un peu de pause dans toute cette énergie dépensée pendant le cd, ça cartonne du début à la fin même avec les quelques mid-tempo et ça paraît peut-être un peu trop mais il faut relativiser aussi, c'est pas du gros death, ce n'est «que» du hard rock. La batterie elle aussi est assez basique et très « bateau » mais elle donne, cependant, un peu de rythme et de consistance au reste de la musique. La basse, quand a elle, est pas mal sous-mixé, si fait qu'on ne l'entend pas du tout, juste de quoi donner du rythme à part dans certains morceaux ou en entend un faible solo de cette basse.

Vous l'aurez compris, Paperback Freud n'a pas inventé la poudre à canon mais ce qu'ils n'ont pas en originalité, ils le revendent très largement en énergie. Ça tape, ça hurle et ça riffe dans tous les coins sur ce cd et tous les amateurs de bon gros hard rock à la 80's vont surement y trouver largement leur compte et même un peu plus.

Allez, tous ensemble "Boogie up, boogie down, boogie woogie all around" lml

0 Comments 13 décembre 2009
Whysy

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