Moi je ne suis pas compliqué comme chroniqueur, tu sors un groupe en relation avec Piet Sielck ou bien Opera Magna, ton album part déjà avec un 7/10 minimum. Sympa non? Et pour gagner des points, c'est un peu plus compliqué, car il faut me faire frissonner, me faire pleurer bref me faire aimer la musique que j'écoute. Avec le temps, cela devient de plus en plus difficile de trouver des albums qui me font un tel effet, le dernier en date est Axxis et son Doom of Destiny et avant ça, il y avait eu le premier album d' Opera Magna. En attendant le prochain album des Espagnols, c'est Dragonfly qui va m'apporter ma dose annuelle d'endorphine.

Dragonfly est argentin et dans leur équipe se trouve le premier chanteur d'Opera Magna, entre nous, gage de bonne qualité. Leur premier album, je ne connais pas, alors n'essayez pas de me poser des questions sur ce dernier, je risque de vous répondre en vous chantant une comptine sur les méfaits du réchauffement climatique. Dragonfly c'est du power sympho de la même volée qu'Opera Magna, normal me direz-vous, puisque le producteur de l'album est partie intégrante d'O.M. qui a également Delirion et Cains Dinasty dans sa poche. Alors que du bon mes enfants! Je vous fais le menu: Choeurs et symphonies dantesques, refrains de malade et mélodies de feu! La bande à Pablo Solano nous offre un album prodigieux qui hisse le groupe au rang de "révélation power symphonique 2008 de Duck". Cependant l'album n'est pas parfait, alors oui on pleure sur No Lo Veran Caer, Angeles Con Una Sola Ala mais Dulce Veneno, avec un clavier très année 80, nous laisse de marbre et puis....bah en fait....nan y'a rien d'autre! L'album est composé de 95% de tubes! Gros coup de coeur sur le titre qui clôt l'album...pfiou, Dragon Fly pt II a amplement le mérite de se retrouver sur votre compilation "Pantheon of Metal Songs".
Ce que j'aime avant tout sur cet album c'est la fraîcheur et la profondeur du son, un petit côté Italien mélangé à une grosse production à l'allemande, Fernando Asensi a fait de l'excellent boulot en tant que producteur. Comme le dit le grand Mugatu: "Ce mec là te prend deux merdes, les met dans du papieraluminium, rajoute deux hameçons et les vend comme boucles d'oreilles à la reine d'Angleterre!". Malgré les origines latino du groupe, on retrouve très peu d'influence bien typique de la région, mais l'Europe est quand même la principale influence du groupe. Une nouvelle fois c'est le métal à la Rhapsody qui fait honneur. Perso si c'est bien fait, je n'y vois aucun inconvénient, bien au contraire.
Dragonfly nous gratifie d'une jolie petite power ballade, 1000 Lagrimas. Une très jolie chanson qui saura faire fondre vos coeurs remplis de poils, de bières et de viandes rouges. Quoi de mieux que cette chanson pour nous aider à ressortir de Angeles Con Una Sola Ala et à replonger la tête la première dans Si Te Vas.

Avec toutes ces sorties, 2008 s'annonce comme l'année du power métal par excellence...une grosse année qui nous fera vite oublier 2007! Fan de power symphonique de grande classe? Fan du premier Opera Magna? Fan de chevaliers et dragons? Alors sans hésiter, fonce sur cet album, qui plus est, est joliment illustré.

Qui a dit que j'étais aussi fiable qu'une grille de loto? Duck?