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Ladies and Gentleman… Mr. Alice Cooper !! (Acclamations et entrée théâtrale).
Alice Cooper est l’un de ces personnages incontournables, véritable jalon de l’histoire du rock. Présent depuis bientôt quarante ans sur la scène rock/Métal, et considéré à juste titre comme le père fondateur du shock rock ou horror rock, Alice Cooper continue l’aventure avec un nouvel album , Along Came A Spider. Il s’agit d’un concept-album. Comme vous pouvez vous en douter, on va encore avoir droit à un grand spectacle.

Et bien vous avez raison, Alice a choisi d’incarner un serial killer, qui se plait à récupérer un membre sur chacune de ses victimes afin de recomposer le corps d’une araignée. On plonge une nouvelle fois dans un univers horrifique qui sied tellement au personnage de Vincent Fournier (véritable nom d’Alice Cooper).

Passons sur cette cover, qui par ailleurs est assez esthétique et dotée de couleurs très bien choisies. Pour ce qui est de la musique, Alice nous délivre un hard rock à mi-chemin entre seventies et scène actuelle. Ici, Alice renonce à ses tentatives métal, mais bénéficie d’une production plutôt moderne, même si le résultat ne croule pas sous les arrangements. En effet, le son des guitares reste assez sec et agressif sans non plus user de grosses distorsions modernes.
Alice nous fait voyager dans son univers, avec à chaque fois des ambiances très à propos, révélant toute la noirceur du sérial killer. On savourera le hit qu’est Catch Me If You Can avec son refrain assez inoubliable et son ambiance tout simplement excellente, le tout couronné par un solo de guitare du feu de Dieu.
Et des refrains accrocheurs il n’en manque pas, on pourra nommer à juste titre l’accrocheur The One That Got Away ou encore Vengeance Is Mine qui pèse de tout son poids et renforce l’ambiance glauque de cet album.

On retrouve ce groove rock n roll, inséparable du rock seventies, dans la plupart des compositions et l’on s’en réjouira, il en ira de même pour les claquements de mains qui viennent rythmer l’introduction I Know Where You Live. Le riff de Wrapped In Silk aurait également pu être composé par ACDC, la seventies touch est donc ici clairement présente. C’est ça qui fera la force des lignes de guitares.

La ballade Killed By Love pourra également rappeler l’Angie des Rolling Stones. La comparaison parle d’elle-même, il s’agit d’une ballade assez prenante, où le refrain, certes peu recherché, sera magnifiquement relevé par la guitare. Sur cette piste, la voix d’Alice est parfaitement méconnaissable.
On appréciera également la seconde ballade, Salvation où la recherche mélodique est poussée un poil plus loin, avec l’utilisation de piano, de claviers et des petits effets vocaux.

La voix incomparable d’Alice Cooper suffit à l’identifier immédiatement et il parvient à nous convaincre que sa musique n’est pas morte et à enterrer. On fait assez vite le tour de l’album puisqu’il ne compte que onze pistes tournant entre trois et quatre minutes. Cela dit, ce qui est plutôt bon signe, c’est ce réflexe qui nous force à rappuyer sur play une fois arrivé à la fin du voyage. L’excellente I Am The Spider y est sans doute quelque chose. Alice y exécute une prestation parfaite, interprétation très sensible qui suffira à nous convaincre qu’Alice Cooper doit continuer à jouer.

Et oui, après quarante ans de carrière, et à plus de soixante ans, Vincent Fournier n’a toujours pas épuisé son talent et continue de nous livrer des albums de qualité. Jetez-y une oreille !!

Dreamer

0 Comments 24 septembre 2008
Whysy

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