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Salut à toi jeune personne en bonne santé car tu as au moins deux sens qui fonctionnent, la vue pour lire ma chronique et les oreilles pour te faire plaisir en écoutant chaque jour du Metal que tonton Heavylaw te ramène de contrées lointaines (comme l’Italie par exemple). L’Italie ! Ça par exemple c’est un joli pays, ça fleure bon le parmesan, les pizzas, les vespas, les jolies filles, l’amour et la romance. Ça sent aussi une scène Metal pas des plus brillantes (oui je lui crache régulièrement dessus au grand dam de ce cher Dragonman qui aimerait m’aplatir à chaque parole sur les groupes de power speedo symphonico mélodique à clavier et à chant ultra non professionnel) mais bon, de temps à autres je consens comme ce cher Julius Caesar à gracier un groupe afin de montrer ma clémence (oui parfois je sais être sympa). C’est le tour de Domine dont les essais sur les albums précédents m’avaient agréablement surpris. Alors certes le groupe ne joue pas dans l’originalité mais force est de constater qu’ils font des efforts afin d’avoir une musique cohérente.  Ce nouvel album démarre donc sur un morceau de… 6 minutes et là je me dis qu’à défaut de morceaux super rapides les groupes de speed se rattrapent sur la longueur, ils veulent séduire les fans de prog ? Mais passons sur ce détail, The Messenger n’est pas spécialement des plus speed mais agréable à écouter. Ce qui me gène pourtant toutefois c’est le son de ce genre de groupes qui mettent 3 tonnes de clavier et qui gâchent un peu le rôle rythmique légèrement agressif (merde on fait du Metal ou du musette ?) des guitares. Niveau voix c’est largement écoutable, pas de suraigu trop prononcé, on sent le naturel plutôt que le retouché.  L’album en soi est assez linéaire et les morceaux traînent en général en longueur et quand on entend Sky Rider (meilleur titre de l’album) on est plutôt content d’entendre enfin un titre pas trop long et speed à la sauce italienne. Par rapport aux albums précédents Domine nous sort peu de morceaux rapides et courts. Niveau production les chœurs font pale figure à côté des groupes allemands.  En soi Ancient Spirit Rising n’est pas la révélation que j’attendais de la part de ce groupe qui a su nous sortir d’excellents titres comme Battle Gods ou encore Aquilonia Suite (sur le thème de Conan). Malgré cela l’album devrait plaire aux amateurs du son italien pour une production qui surpasse quand même ce que j’aurais pu attendre d’un tel groupe.

0 Comments 09 avril 2007
Whysy

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