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Un peu plus près des étoiles,
Au jardin de lumière et d'argent,
Pour oublier les rivages brûlants.
Un peu plus près des étoiles,
A l'abri des colères du vent,
A peine un peu plus libres qu'avant...

Si ces paroles ne vous disent rien, je vous renvoie à vos classiques des années 80, aux bermudas jaunes fluo à fleurs, aux chemises à palmiers, à la lecture de Ok Podium de votre grande sœur en sirotant des aguas lemon... que les jeunes appellent maintenant Granité, parce qu’il existe dorénavant plein de parfums, et demander un agua lemon tropical relève un peu du non sens je vous l’accorde...

Revenons à nos moutons, vous vous demandez pourquoi je démarre avec cette introduction fort énigmatique... rien de plus simple, car l’album dont je vais vous parler aujourd’hui fleure bon les années 80, et qui plus est les suédois d’Enbound sont des fans du groupe toulousain phare de l’époque... j’ai nommé GOLD !!! La preuve ils ont placé le patronyme du groupe dans le titre de leur premier album ;)

Comment ne pas penser aux années 80 avec cette rondelle, qui est le premier effort du groupe... on croirait entendre les classique du Pop Rock mélodique de l’époque, remixé façon Power Mélodique avec une rythmique un poil plus soutenu, mais sinon c’est la même chose... et le pire, enfin, je dis le pire, façon de parler , c’est que la mayonnaise prend bien, des titres directs et accrocheurs, des mélodies hyper Catchy, une prod’ nette, un chanteur bien au dessus de la moyenne du genre et vous obtenez une belle petite surprise... pas la bombe du siècle, mais une belle surprise! La démarche rappelle un peu celle de Brother Firetribe, groupe propulsé sur le devant de la scène via la renommée de son guitariste (Emppu Vuorinen) et qui assura la première partie de la tournée de Pain en 2009.

Au vu de ce que je viens de vous dire vous ne serez pas surpris que le groupe fait tout de même la part belle aux mid-tempos et au power ballade, point de speederies dévastatrices, mais des titres bien pensés, avec «Under A Spell » en chef de file mais tant d’autres titres valent le détour... ohhh et ces petits claviers sur «I am Lost To You», du Indochine de la bonne époque !!! «Love has Come» est envoûtante, «Me and Desire » vous tourneboulera tant les émotions qui se dégagent de ce titre sont poignantes mises en relief par l’excellent chanteur Lee Hunter, et je n’ai que faire de ceux qui pensent que cela sonne comme du Tokyo Hotel !!!  Mais, attendez une minute, je m’en rends compte maintenant, même les titres des chansons sont classiques de l’époque... cucul la praline...

Le seul écueil que je vois, après moults écoutes, concerne cette impression de redondance une fois les deux tiers de l’album passé... une nouvelle preuve, s’il en fallait que la base du disque est a chercher du côté de la vague Pop/Hard Rock mélodique, car même si je suis un amateur du style musical je le considère plus comme une musique idéale pour la douche du matin ou en bagnole, mais l’écoute intégrale vous semblera sans nul doute un poil rébarbative...

Vous l’aurez compris, trêve de bavardage, « And She Says Gold » est le disque idéal à mettre dans le lecteur MP3 (pardon, l’Iphone...) du petit lorsqu'il part à l’école, histoire de l’habituer à la bonne musique avant de lui proposer du Power italien épique...

Du bon, du très bon... avec ce petit quelque chose de plus... la nostalgie ?

NB : A noter une reprise maline de «Beat It»qui fera son petit effet, avis aux amateur de Sieur Jackson

PS : La note reflète uniquement le bonheur d’avoir retrouvé l’espace d’un instant les ambiances festives du « Platine Palace » de mon enfance, en vacances du côté de la côte Roussillonnaise, durant les étés 1987 et 1988... l’ensemble au vu de la durée de vie mériterait un 7 mais c’est tellement bon !!!

Merci à Juanitito qui dès les premières secondes de l'écoute, lors d'un moment perdu au laboratoire a tiqué sur l'ancrage façon années 80 de la rondelle, et m'a finalement inspiré sur l'orientation de cette chronique!


Ne plus pleurer, rester là,
A se demander pourquoi,
N'exister que pour toi,
T'aimer jusqu'au dernier combat...

0 Comments 14 avril 2011
Whysy

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