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Ne pas chroniquer cet album sur Heavylaw relèverait purement et simplement du crime de lèse-majesté, parce que le plus botté des groupes suédois nous pond là un classique en matière de heavy mélodique.
Fortement imprégné de musique classique, cet ANIMA MUNDI ne se contente pourtant pas de nous proposer uniquement du speed à la sauce italienne. Et sait diversifier ses compositions. Aidé en cela, il est vrai, par la voix très charismatique d’Olaf HAYER ( oui, oui, le chanteur de Luca TURILLI !). Même si celui-ci peut se hisser très haut dans les octaves, sa voix ne peut être qualifiée ni d’aigue, ni de « haut perchée ». On pourra d’ailleurs rapidement mesurer toute l’étendue de son spectre vocal sur le mid tempo BRINGER OF WAR. Voix plus grave, charmeuse et accrocheuse sur les couplets, et ça grimpe méchant sur le refrain.
Bref, l’organe d’Olaf contribue beaucoup à la diversité des ambiances. C’est sans surprise qu’il se montre redoutable sur les morceaux les plus speed aux refrains en forme d’hymnes tels que DIVINE, ANIMA MUNDI, PARADISE LAND, CLOSER TO THE SUN, HOLY WAR ou sur les titres «  à la STRATOVARIUS » comme MY HEART IS CRYING ou EYES OF THE WORLD. Mais c’est sur MARCH OF FREEDOM que l’ami Olaf nous scotche grave quand il nous la joue à la manière du Manowarrior Eric ADAMS sur un morceau redoutable d’efficacité, où je vois bien une armée d’highlanders reprendre en chœur le refrain juste avant d’aller bouter les vilains anglais hors de leur belle contrée.
C’est également une voix gorgée de feeling qui magnifie FOREVER MORE, émouvant mid tempo qui fera fondre les plus aguerris d’entre vous.
HOLY WAR, qui conclut, est en fait une autre version que celle proposée sur leur premier opus. Et à l’écoute de cette compo, hymne parmi les hymnes, on ne peut que regretter que l’ami Olaf HAYER ne participe pas plus à l’écriture.
Bon, pour résumer : au programme de cet ANIMA MUNDI, montées et descentes de manches de guitares façon «  Maître MALMSTEEN », claviers galopants, refrains imparables, un chanteur extraordinaire, une production nickel et un enthousiasme communicatif. En un mot, comme en cent : IN-DIS-PEN-SA-BLE. PapaDuck

PS : au chapitre des anecdotes, ce n’est plus Tobias SAMMET qui coproduit. Et Joachim CANS signe les paroles de BRINGER OF WAR.

0 Comments 03 mai 2005
Whysy

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