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Il est enfin temps d’enfanter de la chronique du premier album des Norvégiens de Ark. Et bien non, je ne vais pas chroniquer une musique de brûleurs d’églises. Souvenez-vous, Ark est un groupe dont j’avais déjà pu faire les louanges grâce à leur second album Burn The Sun. Il était donc naturel que je plonge dans le passé du groupe.

Et bien que dire ? Généralement une entrée en matière comme celle-ci fait peur… Tremblez tremblez… Mais oui c’est une réussite ce premier album. Quelques adjectifs me venant pour qualifier cet album ? Original, surprenant, technique, plaisant, varié, riche, puissant…
On entre dans ce nouvel album avec un titre qui sera comme tous les autres et c’est ça qui est bien car c’est un titre déroutant. L’album est ouvert par la batterie qui nous fait preuve de son inventivité par une petite entrée pas très métal mais c’est ça qui fait son charme. Un Jorn bien en forme au chant tout au long de l’album avec toujours autant de variétés dans le chant. Parfois, le groupe me rappelle Journey durant un instant mais la comparaison s’arrête là. On a droit au long de cet album à de nombreux breaks s’enchaînant et ne se ressemblant pas.

La variété des influences est plutôt impressionnante, quelques violons discrets  par ici, un petit peu de jazz par là, un petit coup de samba (qui par son groove me rappelle les déhanchés de mon professeur d’enquêtes ethnologiques nous parlant de ses voyages à Cuba), mais encore un peu d’orgue, ou une guitare classique terriblement hispanisante. Cette dernière viendra rythmer la merveilleuse The Huntchback Of Notre Dame. Comme vous commencez à le comprendre, cet album est très technique et plaira je pense à pas mal de musiciens et batteurs car Macaluso possède un jeu vraiment varié et c’est plaisant de voir une batterie qui n’a plus le simple statut de boite à rythmes, mais qui prend vraiment une place sur le devant de la scène. On pourrait écrire des inutiles pages sur chacune des musiques tant elles sont riches, donc nous ne nous étalerons pas dans de vaines descriptions. Chaque musicien est talentueux est sait flatter nos oreilles.

Cet album reste toutefois difficile d’accès car on peut se sentir un peu dérouté ou estimer le tout décousu mais il n’en est rien. Et bien vous avez compris qu’une nouvelle fois Ark m’a fait prendre mon pied et que je recommande cet album à tous les progueux et amoureux d’inventivité. Mais je pense quand même que ce serait plus intéressant à voir en vidéo car pareille débauche de technique et d’inventivité et bien moi j’admire.

PS : C’est merveilleux on découvre à chaque écoute, je viens de découvrir un accordéon discret.

Dreamer

0 Comments 11 décembre 2005
Whysy

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