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Encore une pochette magnifique pour ce second album du groupe italien Graveworm. Dessinée de la main de l'artiste Luis Royo, on découvre un charmante demoiselle un tantinet elfique se pencher sur les restes d'un chevalier fauché par une épée vengeresse. Un tel visuel représente parfaitement la musique de Graveworm. Un black métal teinté de mélancolie et une musique évoquant mille paysages à la fois enchantés et démoniaques. Un style romantique plus que révolté, un style presque personnel, dans lesquels les influences sont noyées et parfaitement digérées.  En effet, ce As The Angels Reach The Beauty parvient à souligner l'apogée d'un groupe dans toute sa splendeur. Enfin je m'avance un peu, car l'aire Graveworm est loin d'être terminée, mais ce second album sublime parfaitement les qualités du combo, et il nous offre un album inspiré, ravageur et symphonique, s'autorisant d'ailleurs quelques touches d'originalités fortes bienvenues. Pour appuyer ses influences symphoniques et mélancoliques, le groupe à tout d'abord eu l'idée d'enrichir sa musique à l'aide de multiples et lancinants accords de violons. Mais ce n'est pas tout. Le groupe use alors d'un autre instrument venu de loin, venu des falaises d’Ecosses aux brumes centenaires, la cornemuse. C'est alors que la musique du groupe prend tout son sens, car les mélodies en deviennent irrésistibles, il suffit de jeter une oreille sur l'instrumental Ceremonial Requiem pour fondre sous les charmes mystiques d'un tel instrument !! De plus le groupe n'a pas céder à la facilité, et nous le prouve aisément tout au long des 42 minutes de ce second album. Des compositions oscillants entre 4 et 7 minutes (voir plus) alliant riffs black, chant criard en contraste avec un chant guttural (Stefan Fiori est un vocaliste hors pair) , des mélodies prédominantes et un clavier symphonique en place assurent à Graveworm une place de choix dans votre discothèque extrême... Des titres comme A Dreaming Beauty , Portrait Of a Deadly Nightshade , Nocturnal Hymne ou Prophecies In Blood soulignent les abysses de la mélancolie et d'un certain raffinement extrême. Car sans jamais tomber dans la violence ou le bourrinage inutile , le groupe parvient , à l'aide de breaks symphoniques bien sentis , à dépasser le stade de simple groupe suiveur et montre une véritable passion par sa musique (certains refrains prennent aux trippes).  Il en résulte un album encore une fois sincère et sans artifices illusoires pour palier un manque d'inspiration. Car inspiration il y a , et Graveworm réussit un véritable tour de force et parvient à confirmer la bonne impression laissée par When Daylight's Gone. Moi je dit chapeau !  ...TeRyX...

0 Comments 22 juin 2005
Whysy

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