Vous recherchez quelque chose ?

Me revoilà pour vous présenter un album. Il s’agit d’un album de Heavy Metal que je suis arrivé à obtenir à moindre prix. Ce dernier étant noyé dans une multitude d’autres albums en promotion. Et là le prix de deux euros fait flash, on jette un coup d’œil et on remarque qu’apparemment c’est du heavy.  De plus, avec l’empreinte de Nuclear Blast alors on se dit  « bon on va se tenter ça ». David Shankle Group. Il faut bien croire à sa bonne étoile un minimum surtout que la semaine d’avant j’avais décroché au même prix Rabbit Don ‘t Come Easy de Helloween et qui est loin d’être mauvais. Mais qui peut bien être ce David Shankle ? Pour votre culture, il s’agit d’un guitariste ayant officié dans le prestigieux groupe Manowar de 1988 a 1995. On notera que l’album est produit par Joey de Maio.
Alors que se cache-t-il derrière Ashes To Ashes ? Une cover pas très attirante comme premier abord, mais bon moi le premier abord que j’ai eu était surtout le gros autocollant Prix Vert Fnax 2,00E.

Vous ne serez donc pas surpris de trouver un son bien heavy. Mais contrairement à Manowar, ce groupe possède un clavier qui lui confère donc une assise plus mélodique. Le chanteur évolue dans un registre plutôt aigu. Il n’apporte pas grand chose à l’ensemble selon moi, même si son timbre se marie bien aux compositions, il lui manque quelque chose pour faire la différence au milieu des battles guitare Vs clavier. Cette recette sera réappliquée au cours de l’album. Les riffs de guitare sont souvent typés années 80 ce qui est plutôt plaisant car dotés d’un certain groove comme nous le prouve A Raven At Midnight.
Le chant fait donc sombrer l’ensemble car il ne dégage aucune puissance et rend les morceaux mous et insipides. Continuellement, ce chant revient comme une nouvelle déception qu’on finit par même en oublier que la musique derrière peut être crédible. Le tout est sans surprise et lassant.
On appréciera cependant la power ballade Calling All Heroes qui, même si très clichée dans le style hymne aux warriors, apportera du baume au cœur après les déceptions du reste de l’album. Néanmoins, elle est bien loin d’être indispensable, vous pourrez continuer de vivre sans la connaître et n’ayez crainte, vous ne serez sûrement pas considéré comme un inculte.

L’album s’achève sur un instrumental de neuf minutes à la gloire du guitariste David Shankle bien sûr. Bon, peut-être certains baverons d’une telle débauche de technique mais bon moi à ce degré ça me blase, les attaques au médiator sont tellement rapides qu’elles créent un brouhaha derrière la cavalcade de notes. Le passage qui suit semblerait presque directement suggéré par Yngwie Malmsteen et bon certes, ça passe un moment mais je préfère m’écouter le Rising Force de Malmsteen que ça car la musique devient assez répétitive au bout d’un moment. Au passage, je crois que la guitare du monsieur a 29 frets si ça intéresse quelqu’un, mais je vous avouerai que je n’en suis plus sûr ça fait bien longtemps que je n’ai pas lu le livret en entier.

Il est indéniable, les musiciens sont doués (cf. leurs CV sur le site du groupe), ils savent se servir de leurs instruments mais les compositions livrées restent fades et nous montrent bien une fois de plus que la technique ne suffit pas à faire de bons albums, je ne citerai pas de noms.

Dreamer

0 Comments 20 février 2006
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus