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Formé à l'aube du vingt et unième siècle, ce n'est qu'en 2003 que le premier album des suédois d'Astral Doors,Of the Son and father est disponible dans les bacs et y reçoit un très bon accueil. Le groupe en profite pour participer au Wacken 2003 et se remets au travail pour accoucher en 2004 de Evil is Forever, le second album. Le groupe repart en tournée puis décide de faire un petit break afin de préparer au mieux le cap du troisième album. Break seulement troublé en 2005 pour la sortie d'un mini album.

Astralism est donc disponible chez le label espagnol Locomotive, et une  fois de plus l'ombre de R.J Dio plane sur cet album. Patrick Johansson sonne vraiment comme un clone (même voix, même tessiture) du chanteur américain mais il semble s'être trompé de période : au lieu de d'inspirer de R.J Dio époqueRainbow , le chanteur a préféré puiser son inspiration dans  la période Lock Up the Wolves, (album  mauvais s'il en est, à une époque où R.J Dio   n'était plus qu'une parodie de lui-même. Du coup, on a droit ici à une parodie de parodie : Patrick Johansson  semble forcer sa voix tout au long des 13 titres et seule l'introduction quasi accoustique du dernier titre Apocaypse Reaveled nous permet enfin d'entendre un timbre chaud et fort agréable. Un vrai gâchis pour des compositions qui méritent sans aucun  doute mieux.

 Musicalement parlant par contre c'est du béton : les musiciens maîtrisent leur instrument  respectif  avec un talent certain. Le heavy symphonique proposé n'est certes pas original pour deux sous mais la puissance est vraiment au rendez-vous comme sur le premier titre E.V.P, de même qu'une certaine grandiloquence comme en témoigne les orgues d'églises sur Tear from a Titan, excellent titre ultra lourd. La musique sonne donc comme un parfait compromis entre Rainbow, groupe des années 70 formé par le guitariste R. Blackmore parti de Deep Purple et R.J Dio tout juste  débauché du groupe Elf  par le bouillant guitariste, Dio le groupe (forcement) et Malmsteen pour le côté grandiloquent néo-classique et pompeux de certains titres, Jerusalem en tête.

 Mais pourquoi avoir choisi un chanteur aussi énervant, la question peut vraiment se poser car sans ce dernier Astralism serait vraiment un très bon album !

0 Comments 10 avril 2006
Whysy

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