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Arthemis… le nom me semblait sympa alors je me suis dit pourquoi ne pas tenter, quitte à écouter autre chose que Lacrimosa ou du hard pendant quelque temps… Le speed mélo ? J’aime assez si c’est vraiment bien maîtrisé… Arthemis ? Bah…euh… voilà quoi… C’est un peu trop niais pour moi… Mais alors pourquoi une telle note ? Eh bien je dois avouer que de temps en temps c’est cool de ne pas se prendre la tête, d’écouter de la musique pour mômes et de triper sur des mélodies à la Denver le dernier dinosaure.
Plus sérieusement, je dois bien me confesser, la première approche a été carnagieuse au possible… Je me suis dit « wow, pourquoi je me suis lancée là-dedans moi ? » En effet, les rythmes de la batterie sont atypiques, absolument pas originaux et quasiment identiques d’un morceau à l’autre. Les guitares restent dans le suraigu (d’où ma référence à Denver) que ce soit pour les soli, nombreux, ou pour les riffs qui sont plutôt ténors que barytons… Niveau vocal, le timbre d’Alessio rappelle quelque peu celui d’Alfred Romero (Dark Moor), mais en moins bien : moins de puissance, moins d’étendue, de variabilité, moins d’émotions… On tente une petite tenue de note hyper aiguë dans Touch The Sky, mais c’est plus strident qu’autre chose et on est content quand ça s’arrête. Autre point négatif, Arthemis a voulu faire une ballade… ils n’auraient pas du ! En effet, Ocean Calls est d’une mollesse extrême, elle ne suscite aucune émotion, aucune puissance… Bref, on s’ennuie et on a hâte de passer à la suivante !
Plus généralement, ça manque cruellement d’originalité, on est quasiment toujours sur le même ton… Alors oui, l’album est uniforme, pas de souci là-dessus… Mais en même temps des fois on a un décalage bizarre, presque absurde… En effet, si on prend l’exemple de The Vampire Strikes Back, on a des paroles assez crues (enfin tout est relatif, ça reste du speed mélo ne l’oublions pas) sur une mélodie super gaie, au premier abord, ça fait drôle… Mais je dois dire qu’après plusieurs écoutes, ça devient marrant et on chante joyeusement « Some heads are gonna roll, Drinking your blood he will arise » comme si on parlait de licornes et de dragons batifolant sous un soleil radieux dans une jolie clairière. Bref, à l’écoute de cet album, on est dans un trip « tout le monde est beau et tout le monde est gentil au pays des bisounours » (sauf quand GrosGourmand mange tous les gâteaux, l’enfoiré)… Faut aimer… Mais…je dois avouer que je me suis laissée contaminer (peut-être à cause de mon amour inconditionnel pour les bisounours). En vérité, ce qui m’a séduite c’est surtout la qualité des refrains, qui sont bien accrocheurs, des morceaux emprunts d’un charme indéniable (Rise Up From The Ashes est un véritable petit bijou avec ses accords et ses rythmes marqués par le hard des 80’s qui n’empêchent pas une mélodie typiquement speed ), et les pointes de hard qui sont aussi présentes sur de nombreux autres morceaux tels que Free Spirit ou Touck The Sky.  Mais je dirais que l’atout majeur de cet album ça reste la gaieté, la bonne humeur et la pêche qu’il dégage. C’est vrai que c’est pas super original mais c’est pas grave, c’est sympa à écouter et plutôt réussi…même si on pouvait espérer mieux pour un cinquième album !
Arthemis nous offre donc avec Back From The Heat un album de speed mélo dans la plus pure tradition du genre, et sympathique à écouter même si le risque de s’en lasser au bout d’un certain nombre d’écoutes est bel et bien présent. A vous de voir !^^
Bonne écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 18 janvier 2006
Whysy

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