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On pourra reprocher au Brésil de ne pas savoir jouer au Football ;), de ne plus savoir à quoi s'attendre lorsque l'on rencontre une (ex)fille ou un (ex) garçon, de posséder les plus belles plages de sable fin mais s'il y a bien un truc qu'on ne peut pas leur reprocher, c'est celui d'avoir une énorme scène de Heavy et qui plus est, est de qualité. Un fois de plus, point d'honneur sur le groupe Burning in Hell. Inconnu pour ma part jusqu'à la découverte de cet album, le registre des brésiliens s'étend de Angra jusqu'à Edguy et Stratovarius le tout accentué par une production claire.

Le réel point fort de cet album est la richesse des titres tant en mélodies qu'en instrumentations et la technique exécutée de celles-ci. Les riffs  et rythmiques bien typiques au pays sur des orchestrations symphoniques et tantôt épic avec des refrains mémorables. Ce genre de refrains qui te fait monter sur le lit, baisser le pantalon et afficher ton magnifique déhanchement de ton popotin, qui soyons francs, est vraiment "trou".

Des compositions riches donc, en effet, des riffs puissants, des tempos non linéaires, d'un heavy speed années 80 jusqu'à un power métal plus traditionnel, le tout assaisonné d'un chant entre le kiske et le conti (Trick or Treat).
L'insertion de voix un peu moins conventionnelles apporte un peu plus de violence aux différents titres, qui d'ailleurs, ne sera pas au goût de tout le monde.
L'album regorge de titres qui deviendront des hymnes à la deuxième écoute. Pas un seul titre à jeter. Du power comme je l'aime; efficace et rentre dedans.
La production, sans être remarquable, est vraiment étudiée pour ajouter encore plus de puissances sur les refrains, et notamment avec l'introduction d'une demoiselle qui vient appuyer Leandro Moreira.

Et même si l'originalité n'est une nouvelle fois pas à l'honneur (on sent fortement l'influence Angra, en même temps, c'est le pays qui veut ça), le tout est parfaitement exécuté et le power mélodique que nous offrent les brésiliens risque d'en toucher plus d'un. Déjà remarqué par un premier album, qui, à juger des critiques d'ici et ailleurs, avait fait mouche dans une scène bien trop comble, ce deuxième album ne confirmera que le réel talent de Burning In Hell.Duck

0 Comments 07 janvier 2007
Whysy

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