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Volbeat avait frappé très fort avec le dernier album en date de l’époque, Guitar Gangsters and Cadillac Blood, qui avait propulsé le groupe au rang de véritable étoile montante de la scène metal danoise. On sait aujourd’hui que leur réputation n’est plus à faire, Michael Poulsen et ses acolytes ayant fait leurs preuves en ouvrant pour les plus grands de ce monde. La sympathie des membres du groupe et leur style reconnaissable entre tous ont conquis le cœur de nombreux metalheads et il est clair que Volbeat n’a plus rien à prouver à personne. Retour donc sur l’album symbole de leur apogée (selon moi), Beyond Hell – Above Heaven.  C’est simple, cet album concentre le meilleur de Volbeat. Tous les éléments qui font l’identité du groupe sont là. On a les refrains hymnesques, les riffs ultra accrocheurs, la dose de fun façon western, de la puissance, le tout orchestré par la superbe voix de Michael Poulsen, au top de sa forme. Tout le monde y trouvera son compte : si vous êtes plutôt fleur bleue, vous serez séduit par l’irrésistible Fallen et son riff rétro qui ne vous quittera plus, ou par Being 1 et son refrain qui fera danser vos petits cœurs. Pour ceux qui veulent du lourd qui tache Evelyn fera fureur ! Le duo avec Mark Barney Greenway de Napalm Death est juste monstrueux, le refrain chanté par la voix magnifique de Michael est celui que je préfère dans tout l’album (et il y a du niveau !), on délaisse le côté meltin’ pot pour un retour aux sources purement metal, simple mais on ne peut plus efficace. Warrior’s Call répond aussi présent et son intro martiale embraye sur un morceau puissant et efficace avec, toujours, ce petit je-ne-sais-quoi qui fait toute l’identité du groupe. Bien entendu qui dit Volbeat dit western et country !!! Et pour ça, 7 Shots réponds parfaitement aux attentes avec un solo de guitare sublime et des couplets à couper le souffle ! Dans un esprit plus léger 16 Dollars, vous attire dans le monde des Santiags et des Stetson à dos de mustang avec un rythme endiablé tout droit sorti d’un saloon de l’époque. Je vais pas détailler chaque morceau mais mention spéciale à The Mirror And The Ripper qui annonce la couleur de l’album d’entrée de jeu avec un titre efficace en tout point, à Heaven Nor Hell qui permet d’amorcer le côté un peu plus rockabilly et mainstream de la suite et à Thanks, dédié aux fans, et qui fait partie de mes coups de cœur. Bref il y en a pour tous les goûts ! Si certains morceaux sont un peu en dessous des autres car moins accrocheurs, l’album n’en demeure pas moins excellent et résiste aisément à l’épreuve des écoutes ! Vous pouvez me croire, testé et approuvé pour vous chers amis lecteurs !!  En conclusion, Volbeat a su utiliser l’expérience et la maturité acquises au fil des tournées pour nous offrir un album abouti, riche et exceptionnel. Après un tel niveau de qualité, on se demande s’il est possible de faire mieux mais comme dirait un célèbre commentateur sportif « La suite au prochain numéro !!!!! »  Licorne

0 Comments 08 septembre 2014
Whysy

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