La grande saga des rééditions des albums de black sabbath va pouvoirs commencer, mais avant de débuter avec leur premier album éponyme faisons un peu d’histoire (rapide je vous rassure) sur le groupe pionnier du heavy metal. L’aventure commence en 1968, quand le groupe commence à tourner sous le nom de polka tulk, puis Earth, en égrenant les clubs de Birmingham, leur ville natale, puis ceux de Hambourg, là même ou les Beatles se sont faits les dents. Leur répertoire plutôt blues, ne semblant pas captiver leur public imbibé et distrait, ils se sont alors mis a jouer plus fort, plus lourd, et plus vite (ils auraient presque pu gagner les J.O avec ça ! !) : le quatuor a trouvé son style.
L’année suivante, ils trouvent leur nom en optant pour Black Sabbath, appellation tirée d’un vieux film d’horreur des années trente avec Boris Karloff. En effet, G. Butler était fasciné de voir des gens payer pour avoir peur.
Et c’est ainsi que le quatuor magique Bill Ward, Geezer Butler, Tony Iommi et Ozzy Osbourne, va ouvrir le bal de ses albums par l’album Black Sabbath. Tout commence par le titre éponyme qui va de suite instaurer les bases d’une musique, lourde, sombre, agressive, choses totalement inhabituelle pour l’époque, qui s’accompagne qui plus est de l’image de magie noire et de satanisme qui va accompagner le groupe durant des années. Les riffs lourds de Iommi, précurseur à l’époque, serviront de modèle à de très nombreux groupes, la voix de Ozzy reste encore aujourd’hui légendaire. On retrouve toujours cette petite touche jazzy comme sur The wizard, et The Warning, mais c bien une révolution musicale qu’est en train de faire le ‘Sab, il sont en effet en train d’ériger les fondations de l’église Heavy Metal et de toutes les ramifications qu’elle comprend. Du très grand travail pour un album qui nous pouvons le dire est légendaire. A noter que l’album est sorti un vendredi 13, et que son premier classement dans les charts anglais fût naturellement la … 13ème place (coïncidences, coïncidences ! ? !), de quoi attiser les rumeurs sur la mythologie de ce très grand groupe. Back to the Roots !!! Nox