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Icarus Witch est un groupe chanceux : à peine plus d'un an après avoir été remarqué lors de la sortie de sa démo 5 titres Roses on White Lace,  le groupe américain se forge une réputation en participant à des albums hommages à Black sabbath et Alice Cooper (avec en invité Michael Romero de Symphony X quand même) et va ensuite signer avec le label allemand Remedy. Ce petit label qui monte est déjà coupable d'avoir sorti des tributes à Running Wild et Saxon ainsi que les excellents albums des non moins excellents Dark Age et offre donc à Icarus Witch une chance de se faire une place au soleil.
Icarus Witch est un groupe adepte de la vieille école et a réussi à marier une production moderne mais pas trop à un style de composition fortement inspiré par le néoclassique, le heavy Métal  et le Métal progressif.

Sans nier en aucune façon ses multiples  influences, l’album affiche neuf titres au compteur oscillant entre le mid tempo et le très très  lent. Le groupe joue gros donc car nous nous trouvons tout de même  à une époque où tout n’est que surenchère, et c'est à qui jouera le plus rapidement possible ou avec le plus gros son.

Pourtant  après quelques écoutes, on ne peut que se rendre à l'évidence que cet album ne pourra laisser  qui que ce soit indifférent. Grâce à une qualité de compositions  qui évoque tour à tour des groupes légendes comme Judas Priest, Crimon Glory, Black Sabbath, ou bien encore Savatage , Icarus Witch nous aide à nous remémorer une époque maintenant assez lointaine.

A la fois épique et efficace, le heavy délivré ici prend son temps. Un bon vrai heavy comme on n’en fait plus, un peu comme si le groupe avait mis en hibernation pendant plus de 20 ans. Mais c'est justement ce côté rétrograde qui donne tout son charme à cet album. On y trouve donc des riffs  travaillés (Forevermore,ou  Capture the Magic), des solis intéressants comme sur Darklands ou Nemeton Forest, bref du Heavy très proche de Malmsteen dont l'ombre plane sur le jeu du guitariste.

Quant à Matthew Bizilia, le chanteur, il fait figure de maillon faible tant son timbre de voix très proche de celui de Ozzy peut à la longue se révéler fatiguant.
Le groupe reprend d'ailleurs un titre du Madman avec en invité le guitariste George Lynch pour une version très proche de l'original .A noter également la présence de Franck Aresti, guitariste de Fates Warning sur The Ghost of Xavier Holmes et que cet album est disponible en édition limitée avec un second cd contenant la première démo du groupe, des reprises de Maiden, Scorpions et Running Wild ainsi qu'un clip vidéo illustrant le titre Capture the Magic avec l'aimable participation de Jasmin St Clair célébre actrice de films pour adultes...
Au final, le groupe sans vraiment faire preuve d'originalité délivre un album de très bonne facture qui saura satisfaire les amateurs de heavy vintage et permettra aux plus jeunes de parfaire leurs connaissances.

0 Comments 20 septembre 2006
Whysy

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