Vous recherchez quelque chose ?

Empire, notre Licornette s’en souvient encore… Moi je ne savais pas encore à quoi m’attendre, d’autant plus que pour 2007 le groupe de Rolf Munkes (Razoback, Dawnrider) revient avec un line-up de feu. On voit débarquer au chant et à la batterie deux VIP, Doogie White (Rainbow, Yngwie Malmsteen) et Mike Terrana, rien de moins pour appâter la galerie (« on me dit épater dans l’oreillette ? », non non appâter).

Ici on nous sert avant tout et surtout un hard/heavy influencé par les pointures du genre, WhiteSnake et autres Deep Purple. Autant vous dire que si on a des artistes avec des CV de trois pages on a bien évidemment une production digne de ce nom et également une technique irréprochable. Après au niveau composition ? Euh, à vrai dire ben là je trouve que ça manque cruellement. Ce n’est qu’à de rares moments qu’on se surprendra à entonner le refrain, sur The Alter où Doogie s’en donne à cœur joie. Bien sûr il chante bien mais bon ça manque de punch, d’accroche, à aucun moment on tape du pied, on secoue les cheveux, rien. Même si l’on sent un petit quelque chose à l’écoute de Chasing Shadows on n’aura pas de révélation.
On est pourtant là dans un album assez homogène et de structures simples se prêtant typiquement à l’accumulation d’hymnes en puissance. Mais on reste la plupart du temps sur des mid-tempos, ou des rythmiques guère entrainantes. On trouvera peut-être à la rigueur un jeu plus intéressant sur Child Of The Light où le guitariste met plus de feeling dans son jeu.
Quand le tempo s’accélère comme avec Tahigwan Nights on obtient quelque chose de sympa mais il manque toujours quelque chose, le chant sonne bien jusqu’au refrain qui fait retomber l’ensemble au lieu de sublimer le tout comme on l’attendrait.
Que dire des rythmiques ? Bah c’est assez simpliste, l’attraction n’est clairement pas la batterie de Mike Terrana, l’attention se porte sur le chanteur d’un bout à l’autre de l’album, on en oublie même les soli.
Bon on aura quand même Angel And The Gambler qui relèvera un peu le niveau par son groove, donnant une âme ce qui est absent de la plupart des titres de cet album.
On rigolera quand même un petit peu avec les paroles clichées du genre « I am made of steel »… Mais n’ayez crainte ce qui fera mon bonheur fera peut-être le malheur de certains, la boite à troubadour cessera d’émettre sons au bout de 48 minutes.

Moi je conseille aux fans des groupes précités de se tourner vers la très riche discographie de Deep Purple ou de Whitesnake qui ne manquera pas de les satisfaire. Pour ce qui est de Empire je dirais il faut oublier, et passer à autre chose. On est quand même en droit d’espérer plus que du moyen de la part des musiciens de cette trempe-là. Enfin je crois…

Dreamer

0 Comments 03 décembre 2007
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus