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Metal Symphonique / Napalm Records / Janvier 2017

Après de nombreux changements au poste de chanteuse, Dianne Van Giersbergen semble être le choix qui convienne à tout le monde, puisqu’elle officie pour la troisième fois de suite sur le dernier album des allemands (en comptant l’EP précédent, Fire & Ashes). Décision qui semble logique vu comme elle colle bien à la musique proposée sur ce Theater of Dimensions, qui relève le niveau après un Sacrificium très moyen qui faisait suite à l'excellent Neverworld’s End. Mais voyons plus en détail ce que nous réserve cet album.

La première chose qu’on peut remarquer, c’est la variété des titres, à croire qu’ils avaient une charte à suivre pour s’assurer de cette hétérogénéité, où ils auraient passé en revue tout ce qu’on peut mettre dans un album de Metal :

  • Tempo rapide : check.
  • Mid-tempos : check.
  • Balade : check, et deux pour le prix d’une.
  • Instrumentale : check.
  • Voix death : check.
  • Titre épique de fin qui frôle les quinze minutes : check.

Heureusement, la qualité d’écriture est à la hauteur de cette diversité, et sert parfaitement son propos. Prenons comme exemple We Are Murderers (We All), où une voix death est intégrée afin de servir l’écriture de la chanson, et ce uniquement aux moments importuns (et sur ce titre). Les deux balades (Forsaken Love et Dark Night of the Soul) sont également très bien construites et puissantes – à l'image de la majorité des titres –, l’instrumentale (Ceili) est une des meilleures que j’aie entendu dernièrement, et le final (A Theatre of Dimensions) justifie sa durée par son incroyable richesse et offre une synthèse du meilleur de ce qu'il y a sur le disque.

Cependant, je suis assez embêté, car malgré la qualité apparente de l’album – que je recommande vivement à tous les amateurs du genre –, il n’a pas réussi à me faire autant voyager que ça, et ce outre les titres que j’ai trouvé un peu en-dessous (Where the Heart is Home et Song fore Sorrow and Woe). Pour conclure, je dirais donc qu’objectivement l’album est vraiment très bon, solide, superbement écrit, et que même s’il ne m’a pas marqué autant qu’il aurait pu à un niveau personnel, j’encourage tous ceux déçus de l’album précédent (et les autres) à l’écouter, excellents moments garantis !

There can be only one : A Theatre of Dimensions

Line-up :

  • Dianne Van Giersbergen (chant)
  • Marco Heubaum(guitare, synthé, chant)
  • Gerit Lamm(batterie)
  • Philip Restemeier(guitare)
  • Steven Wussow(basse)

Tracklist :

01. Where The Heart Is Home

02. Death To The Holy

03. Forsaken Love

04. Call Of Destiny

05. We Are Murderers (We All)

06. Dark Night Of The Soul

07. When The Walls Came Down (Heartache Was Born)

08. Ship Of Doom

09. Céili

10. Song For Sorrow And Woe

11. Burn Me

12. Queen Of Hearts Reborn

13. A Theater Of Dimensions

0 Comments 24 février 2017
Sog

Sog

Responsable du webzine, je partage les dernières actualités du monde du Metal Mélodique ainsi que mes dernières découvertes de groupes. "You never saw me, I was never there..."

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