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Qui aurait pensé qu’un jour des ténors auraient osé travestir l’œuvre classique de leurs pairs pour l’adapter de manière Rock Métal. C’est désormais chose faite avec ce projet mené par trois chanteurs, Thomas Dewald et Volodymyr Hrishko, respectivement ténors Allemand et Russe et le chanteur Dream Theater James Labrie.

Bien sûr le projet peu laisser dubitatif, mais l’adaptation de ces œuvres tirées du répertoire de Luciano Pavarotti, Placido Domingo, José Carreras est tout bonnement excellente. Adapter l’international « My Way » à la sauce métal pourrait prêter à rire, mais manifestement cette initiative délirante s’apparente plus à un coup de génie. Délirante en effet, car ce sera bien avec beaucoup de surprise que l’on découvrira leur version de La Donna e Mobile ou l’entrée d’O Sole Mio tambours battants.

Le son est massif, les mélodies sont bien entendues à l’auteur des chefs d’œuvres classiques de ce côté-là bien entendu rien n’est modifié. La nouveauté réside donc plus par tous les arrangements rythmiques qui viennent donner une force tout bonnement incroyable. Étant parfaitement profane de la musique classique, je n’émets pas de jugement par rapport aux œuvres originales, mais dans une perspective métal, je trouve ça tout à fait pertinent et excellent.

Après devait-on y inclure ou non James Labrie, aurait-on dû prendre quelqu’un d’autre? Il me semble que ces questions ne se posent pas. Labrie a ses détracteurs qui verront d’un mauvais œil et oseront même dire qu’il vient pourrir littéralement chacune des chansons. Prenons le point de vue presque inverse, le mien. Certes James Labrie n’a pas une voix comparable aux deux autres chanteurs, mais il possède la puissance suffisante et a su s’adapter aux diverses langues (Italiens, Français) sans être ridicule.
Mais ceux qui apprécient James sauront apprécier ses interventions, riches en émotions à l’instar des autres chanteurs. Bien sûr il a quelques passages un peu agissants, je ne suis personnellement pas fan de Memories. Cela dit, il apporte un certain contraste avec les autres timbres ce qui rend l’ensemble que plus savoureux. J’ai particulièrement la folie qui se dégage de certaines chansons comme Funiculi Funicula.
On découvrira d’ailleurs James dans des registres peu abordés dans Dream Theater avec Pourquoi Me Réveiller.
Donc on en conclura : affaire de goût.


Chacun de ces petits thèmes de quelques minutes passe comme une lettre à la poste et aère les oreilles. Toujours très gracieux, enjoué d’une folie violente s’alliant à la finesse des mélodies.
Jetez-y une oreille vous pourriez passer un bon moment.

0 Comments 19 mai 2008
Whysy

Whysy

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