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C’est en 1996, alors que le groupe est à son apogée, que X japan sort Dahlia. Un album qui pourrait en dérouter plus d’un par son style. En effet, on ne retrouve plus vraiment de rapport avec les premiers albums, le groupe ayant abordé un style plus mélodique, symphonique, avec des sonorités plus rock que heavy. Voyons donc si ce changement leur est bénéfique !  Le premier changement majeur que l’on distingue est ce son beaucoup plus rock que heavy. Seule la chanson Dahlia sonne encore heavy, comme l’était avant Silent Jealousy par exemple, sans l’égaler pour autant. De même, des effets sonores sont beaucoup plus présents, que ce soit sur le plan vocal ou instrumental comme dans Dahlia, Scars et Drain, les seules compos énergiques de l’album avec bien sûr Rusty nail. Ce morceau restera d’ailleurs l’un de leur tube, avec son rythme entraînant et sa mélodie imparable. Ici aussi, les assonances plus rock se font sentir. Cette part rock n’est pas vraiment un défaut, car le groupe se détache de ses anciens acquis pour exploiter un côté moins sombre et moins rentre-dedans de leur univers musical. Ça n’empêche pas Yoshiki de donner des atmosphères assez torturées à Scars et Drain.  Le deuxième changement majeur est la part mélodique encore plus présente. Cela donne un album qui contient tout de même quatre ballades sur dix morceaux ! Bien sûr, le grand talent de Yoshiki nous offre des ballades très poignantes et très belles, comme Crucify my love ou Forever love (qui sera d’ailleurs chantée par le groupe aux funérailles de hide). On peut dire que l’aspect mélancolique s’est transféré dans ces ballades, dont certaines gardent une bonne « énergie émotionelle » comme Longing ou Tears (qui a été écrite par Yoshiki en honneur à son père décédé). On peut dire qu’il y a un bon et un mauvais côté à ce changement ; oui les ballades sont belles, bien orchestrées, très sensibles, mais le tout donne tout de même un album plus « lent » qu’à ce qu’on était habitué avec X japan.  On peut dire quelques mots sur le morceau White poem 1. Un morceau assez déroutant, car très conceptuel par rapport à ce que le groupe nous avait habitué. On peut dire qu’il rejoint un peu le même trip conceptuel qu’était Love Replica dans l’album Jealousy. Pourquoi parler de cette chanson atypique et sans rapport avec le reste ? Eh bien parce qu’elle représente cette orientation plus conceptuelle amorcée avec Scars, Wriggle (qui est une instrumentale, à mi-chemin entre electro et rock) et Drain encore une fois.  Dahlia est donc un album avec des influences beaucoup plus nombreuses que les précédents, et marque un tournant dans la carrière du groupe, qui quitte un peu le côté heavy pur, développé dans ses trois premiers albums. C’est un album où l’on adhère ou pas à cette nouvelle orientation musicale, et qui amène à s’interroger sur ce que le groupe aurait créé par la suite s’il avait perduré…  -SiraxtA-

0 Comments 23 mars 2007
Whysy

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