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L’album que je m’en vais vous présenter est sorti en 2003 et nous vient tout droit de la péninsule ibérique. Non, non rassurez-vous ce n’est pas du premier Forever Slave mais du quatrième album d’un groupe d’un tout autre genre, voici venus pour vous…Dark Moor ! Ces sympathiques espagnols ont été d’actualité récemment puisqu’ils ont sorti leur dernier opus cette année (enfin en 2005). Mais ce n’est pas de ça dont je vais vous parler car notre ami Dragonman s’en est parfaitement chargé !
Bon alors de quoi est-il question avec ce petit groupe ? Et bien ma foi, nous avons là affaire à un power metal fort agréable, de qualité plutôt bonne, même si, je dois bien l’avouer, on s’en lasse à la longue…(mais cela ne vient pas de l’album mais du style de metal que c’est et je parle uniquement en mon nom, bien sûr…)Les amateurs du genre pourront donc apprécier grandement cet album car il est vrai qu’il est pourvu de bons petits morceaux, bien ficelés, accompagnés de rythmes plaisants, de mélodies accrocheuses et d’un très bon chanteur en la personne d’Alfred Romero. Petite touche de chœurs par-ci, pointe de voix féminine par-là, une très brève apparition d’une voix death, bref Dark Moor a su rassembler tous les ingrédients nécessaires pour nous offrir un album sympa à écouter, doté d’une certaine technique, surtout au niveau de la batterie car le jeu de la double pédale est impressionnant ! Hommage donc à Andy C., le batteur, qui fait également office de claviériste. En parlant des claviers, les fans de l’instrument (comme Duck) seront ravis car régulièrement on trouve des soli de claviers plutôt réussis, je pense notamment à l’intro façon clavecin de Eternally.
Alors l’album… eh bien eh bien… The Dark Moor est dans l’ensemble homogène, garni de petites bombes telles que From Hell, entrecoupées d’un petit passage genre Danny Elfman sur Harry Potter dans Overture, avec de-ci de-là quelques percées symphoniques, notamment dans Return for Love, qui virent carrément au baroque dans la transition Amore Venio. Bref, c’est varié mais uni, c’est super agréable à écouter, bien rythmé, accrocheur… Non, c’est du bon, du très bon même !
Mais laissez-moi m’attarder sur la perle de cet album, son bijou, ce morceau absolument génial…The Dark Moor. Avec son intro à la Nightmare Before Christmas, ses violons en fond sonore et menant la danse, qui donnent un peu de sombre au morceau, sans ôter à celui-ci une espèce de gaieté morbide… Enfin, ce morceau n’est pas du tout morbide, entendons-nous bien… Je dis morbide dans le sens Nightmare Before Christmas, avec les chœurs, la petite cadence menée par le violon et le xylophone, le rythme, les riffs, la voix féminine…On se croirait vraiment à Halloween Town, en compagnie de Jack, Sally et Zero. Ce morceau est joyeux, tout en restant sur un ton plutôt mineur, il est trop…arf c’est indescriptible, cette cadence, ce rythme…Il faut l’écouter pour apprécier correctement la splendeur et la qualité de The Dark Moor.
Il est vrai que je ne suis qu’une amatrice superficielle de ce genre de musique et il m’est difficile d’écouter ce cd en boucle (hormis la dernière chanson bien sûr) sans me lasser au bout d’un moment, mais le savourer de temps en temps est toujours un grand plaisir, et je trouve sincèrement que les espagnols de Dark Moor ont un potentiel certain. Un album à découvrir !
Bonne écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 02 janvier 2006
Whysy

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