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Dark World Burden est le premier album des brésiliens de Painside, des amis de Renato Tribuzy, un des piliers du Heavy Metal sud-américain qui a d’ailleurs produit l’album pour un résultat plutôt réussi.
Un son cru et agressif vous cueille dès le morceau d’introduction « Ignite the Fire ». Une rythmique débridée et technique qui n’est pas sans rappeler les excellents compatriotes de Hibria (dont je vous recommande d’ailleurs le dernier album « The skull Collector »).
Une des premières choses qui frappe est l’affiliation typique du chanteur Guilherme, qui emprunte un ton à la Dickinson assez bien maitrisé. En réalité, on croirait entendre le chanteur de Maiden en solo. Passez vous l’album « Tyranny of souls » avant d’écouter cette galette et vous comprendrez mieux de quoi je veux parler.
Du reste, les autres musiciens du groupe abattent un travail consistant mais tout à fait prévisible et mille fois entendu.
Jugez plutôt.
« When darkness rules » attaque avec une rythmique massive et compacte à la Halford.
Le riff de « The Deviant » nous ramène directement dans le giron de Kreator, période « People of the Lie », une bien belle boucherie.
L’ombre de Painkiller des dieux Judas Priest plane sur « Sand messiah » avec son solo à la Symphony x. (ainsi que celui de « This dark world » Etincelant !!)

Le morceau « Serpent’s tongue » propose comme chorus un parfait copier coller du morceau «  Dracula » de l’album « Horror Show » du monolithe Iced Earth.

Parfois, le durcissement du chant rappellera aux initiés de la choucroute la voix du groupe Mystic Prophecy (ah ! éternel groupe de 1ère partie quand tu nous tiens !...)

Vous l’aurez compris, le manque d’une vraie personnalité se fait cruellement sentir, et même si l’absence d’originalité peut être vite pardonnée dans cette chapelle du métal, je ne vous cache pas que l’on tourne un peu en rond passé le 6ème morceau, pour finalement avoir envie de zapper avant la fin du disque.
C’est tout à fait dommageable, d’autant que cet album renferme vraiment de bons titres, mais qui sont très difficiles à mémoriser tant on peut les assimiler avec quelque de déjà entendu.

Notons tout de même l’aide de Chris Boltendhal de Grave Digger sur « Reedemers in Blood », le dernier morceau de l’album. Une marque de confiance qui ne peut que confirmer le talent de nos jeunes brésiliens. Espérons un 2ème album un peu plus « frais » tout de même…

0 Comments 01 octobre 2010
Whysy

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