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PRIVATE LINE, LA figure de proue du mouvement « Hard Rock 80’s » qui secoue la Scandinavie (suède en tête) depuis une dizaine d’années…
Le premier album, « 21st Century Pirates », était une perle hard rock comme on n'en avait pas eu depuis des années, un vrai mélange du hard rock 80’s US et des influences goth rock typiquement finlandaises...
Le deuxième album, « Evel Knievel Factor », était la suite musicale directe du premier. Tout aussi efficace, l'album était cependant moins surprenant, car globalement plus léger, mais confirmait la qualité d’un groupe dont on attendait beaucoup…

Seulement voilà, passé 2 albums qui représentent quasiment ce qui se fait de mieux en hard rock des 2000’s, plus de nouvelles, depuis longtemps, depuis trop longtemps....

Heureusement, cette longue attente, liée notamment (et comme bien souvent) à des problèmes de maison de disques, prend fin en cette année 2011, au moment même où le mouvement commence à faiblir (les Crash Diet, Backyard Babies, Hardcore Superstars et autres ne sont pas vraiment dans leur pic de popularité…). Et c’est le moment où PRIVATE LINE décide de faire son come back, avec leur album le plus mature à ce jour, mais aussi le moins accessible…

En effet, même si on trouve ici des morceaux purement hard rock et totalement PRIVATE LINE dans l’esprit, du genre à faire hurler le refrain, à faire sauter sur place, et à rendre fou (« Heroes », « Deathroll casino », « Deathbedtime stories » qui ouvre délicatement l’album…), on trouve aussi des chansons infiniment plus recherchées, alambiquées, émotionnelles.

Il faut dire que le groupe annonce la couleur avec son premier single éponyme : le propos, grave, est transcendé par les formidables paroles (et le clip, à voir absolument...). La dernière partie de la chanson met en avant un chœur d'enfant qui ne pourra que tirer une petite larme de votre cœur de metalleux. L'intensité émotionnelle est à son paroxysme, et c'est quasi une première pour un groupe qui avait jusque là privilégié l'efficacité (avec un brio quasi unique). Bref, ce titre est un chef d'œuvre... Tout comme « Ghost Dance », LE titre qui emmène le groupe là où il ne s'est jamais rendu, loin des terres classiques et balisées du hard rock à la finlandaise...
Le final, nous proposant une mélodie belle à en pleurer, nous laisse essoufflé par une telle surprise...
Et que dire de « Wake up » ? Ce titre, à mes yeux, mélange parfaitement l'ancien et le nouveau Private Line... Il s'agit d'un morceau purement hard rock, mais avec un refrain, et surtout un final à vous donner la chair de poule... Encore une réussite totale... Quelle maitrise dans l'écriture des mélodies... Très moderne dans son approche, ce morceau ferait un malheur sur les radios US...
Concluons avec “Live, learn, and grow apart” : dernier morceau de l'album, ce morceau est un vrai titre de fin de disque... De ceux qui ne peuvent que se trouver là, qui ont été composés pour terminer l'album en beauté. C'est donc le cas de cette chanson à la mélodie hyper bien trouvée et au refrain magnifique... Ce dernier a un potentiel radio indéniable... Quelle efficacité, quelle mélodie, quel titre !!! Encore une fois, LE meilleur titre pour terminer ce disque, et une des meilleures chansons du groupe...

Bref, avec ce troisième album, on tient là l'album de la maturité. L'album qui doit faire passer PRIVATE LINE au rang de groupe confirmé qui restera dans l'histoire. En tout cas, en ce qui me concerne, et quel que soit leur avenir, PRIVATE LINE représente à mes yeux le groupe complet : celui qui sait tout composer, qui sait être crédible tout en composant des morceaux simples et efficaces.
Espérons que leur carrière sera encore longue et que de nombreuses surprises nous attendent encore. Mais profitons maintenant du temps présent et de ce petit chef d'œuvre que ce groupe extraordinaire vient de nous offrir...

Vince

0 Comments 01 mars 2012
Whysy

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