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Qui n'a jamais entendu parler de Lordi? Groupe finlandais qui évoluait un peu dans l'anonymat avant de passer à l'eurovision en 2006 et d'exploser tous les records. Un groupe très cher à certains présentateurs télé français (on s'en souviendra) et c'est donc sous les projecteurs qu'est sorti The Arockalypse et on se souviendra aussi de Hard Rock Hallelujah qui avait fait tant de fans à l'émission.

Tout ça pour dire que le nouvel opus des monstres finlandais est sorti un peu incognito comme ceux précédant The Arockalypse mais hop, tel un vaillant justicier, je m'en vais corriger cette injustice, au moins pour Heavylaw. Tout d'abord, pas de panique, Lordi n'a pas changé, musicalement parlant en tout cas, parce que le Mr Lordi s'est apparemment amusé à faire une refonte des costumes du groupe, pour notre plus grand plaisir visuel. Evidemment, au niveau voix, on ne peut pas parler de justesse pour Lordi, non pas que la voix écorche les oreilles mais elle est tellement particulière qu'on ne peut pas l'oublier mais on ne peut qu'admettre que, depuis Get Heavy, le Lordi a fait beaucoup de progrès avec sa voix, quel plaisir quand on entend la grosse voix résonner dans Girls Go Chopping (Joli jeu de mots au passage) ou encore dans l'ultra catchy Raise Hell In Heaven, vraiment des grands moments de hard rock comme on les aime avec Lordi. Que dire aussi du passage lyrique The Rebirth of the Countess tout dit en français avec les bruitages appropriés que l'on croirait ce morceau sorti tout droit d'un épisode de Frankenstein.

La musique est un peu moins rentre-dedans pour ce second opus, nommé sobrement Deadache, un tout petit peu moins directe mais le plaisir reste là, avec toujours la même atmosphère particulière à Lordi, que dire du mid-tempo Monsters Keep Me Company ou encore du vaguement épique The Ghosts of the Heceta Head. Quant à l'univers, je vous rassure, c'est du Lordi tout craché, ça parle de monstres, de savants fous, de zombies et de plein d'autres trucs qui nous rappelleront la grande époque des films d'horreur des années 80. Les bruitages eux aussi ont un rôle prédominant dans cet album, comme le bruit effrayant de la fraise du dentiste au départ de Dr Sin Is In ou encore les diverses portes qui s'ouvrent en grinçant ainsi que les chaînes de fantômes, un vrai ravissement pour les fans. Le petit plus est la première piste, SCG IV avec, au micro, ni plus ni moins que Robert Englund, LE Freddy Krueger du cinéma.

Sommes toutes, cet album est autant une réussite que la précédente galette des monstres de Finlande, le fait est que la télé a été moins présente ce coup-là mais l'album n'en est pas moins un bon album de hard rock qui respire bon les années 80. Evidemment, ceux qui n'aiment pas Lordi n'aimeront pas plus ce nouvel album, car il reste dans le même style que tous les autres faits jusqu'à présent mais pour les fans, c'est du tout bon.

PS: Dans la version digipack de l'album, Lordi nous offre un masque en carton de…Lordi. Alors toi aussi, fais peur à Drucker et chante à propos des monstres qui mangent les petits enfants.

0 Comments 30 juin 2009
Whysy

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