Vous recherchez quelque chose ?

Première nouvelle, qui ravira les fans : Visions of Atlantis fait toujours du Visions of Atlantis. Après le retour de Werner Fiedler, Guitariste et membre fondateur du groupe, le contraire eut-été surprenant.  Deuxième nouvelle, qui décevra les détracteurs : le combo autrichien s'est débarrassé d'un certain nombre de défauts qui hantaient les précédents opus, principalement cette incroyable monotonie qui caractérisait Cast Away et Trinity. Chaque morceau a ici son identité propre, sans quitter les ambiances si particulières chères à la formation.  Pas de révolution de ce côté là d'ailleurs. Les nappes de claviers sont toujours très présentes, mais mieux exploitées. Certains titres en font malgré tout toujours trop. C'est le cas par exemple de la, mauvaise, ballade Reflection, dégoulinante de bons sentiments et aux lignes de chant hasardeuses. Elegy of Existence rejoint Reflection dans les chansons trop prévisibles, du genre de celles qui causent les généralités sur les groupes de metal à chanteuse.  En revanche, les voix sont plus agressives qu'auparavant, le duo homme-femme est toujours bien présent, mais on change totalement de registre côté femmes : la soprane Melissa Ferlaak a laissé la place a Maxi Nil, dont la voix est plus sombre, et moins monotone. Côté homme, moins de changement. Mario Planck continue sur sa lancée. Le bougre a fait des progrès. On retrouve même quelques screams ça et là, comme sur l'excellent Conquest of Others, où Maxi se contente des choeurs, et laisse à Mario le lead, sur fond d'hymne guerrier. Ces progrès ne contenteront pas ceux qui trouvent qu'il chante trop, mais ils sont notables.  La batterie se fait également plus agressive, plus rapide, rythmant Black River Delta, l'efficace single New Dawn et Where Daylight Fails. Ces trois pistes représentent la continuité dans ce que Visions of Atlantis faisait de mieux sur ses anciens albums. Mélodie accrocheuse, refrain efficace et taillés pour le live … L'album commence vraiment fort.  Mais alors pourquoi une note si élevée ? Parce que parmi les bons morceaux, on en trouve trois très bons. Conquest of Others et ses faux airs de Marche Impériale déjà. Gravitate Towards Fatality ensuite, où le duo fonctionne parfaitement pour clore sur une touche agréablement sombre et pessimiste. Enfin, Memento. Un peu plus de six minutes pleines de surprises, incluant un passage de choeurs en latin, et un dialogue réussi où les deux chanteurs montrent toutes les facettes de leurs voix. Peut-être le meilleur morceau du meilleur album des autrichiens.  Alors que vous soyez un fan de la première heure, ou plutôt un réfractaire convaincu, laissez vous tenter par la nouvelle page de l'histoire d'Atlantis écrite par les autrichiens, même si d'Atlantis (qui inspirait autrefois la formation) il n'y a plus que le nom !

0 Comments 27 mars 2011
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus