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Les gothico-fans connaissent forcément THE 69 EYES. L’on sait moins que ces mêmes THE 69 EYES ont –re- fait découvrir à ces fans au look de corvidé le rock’n’roll dans un mouvement musical au nom suffisamment explicite de goth’n’roll. Ce dernier opus en est la parfaite illustration. Un rock sulfureux et sombre hante DEVILS, le premier morceau où la voix profonde de Jirky apporte la touche diabolique qui justifie le titre. FEEL BERLIN et NOTHING ON YOU sont la parfaite illustration du goth’n’roll. Energiques et dansants, les guitares rock’n’roll s’appuient sur un phrasé estampillé gothique Le superbe mid-tempo SISTER OF CHARITY montre encore mieux la volonté de THE 69 EYES de se sortir du carcan devenu trop stéréotypé du gothique pur jus, avec l’incorporation d’un chant grégorien du plus bel effet et un refrain où une voix féminine vient accompagner Jirky. Le très rock’n’roll LOST BOYS donne au vampire qui sommeille en nous l’irrésistible envie de remuer son popotin. Ce morceau a d’ailleurs été le tube de l’été dans les charts finlandais. La ballade JIMMY – hommage à James Dean- , jouée sur un rythme quand même assez enlevé et de facture plus classico-goth, n’en reste pas moins une perle mélodique et fera fondre les filles, c’est sûr. Plus lente, AUGUST MOON évoque des paysages emplis de brume, d’où émergent par ci par là des tombes oubliées des hommes mais pas des corbeaux. Plus légère, BENEATH THE BLUE, au rythme et au refrain entraînants, se la joue 100% gothique. Le morceau suivant, lui aussi 100% gothique, mais beaucoup plus sombre – son titre, CRISTINA DEATH, pouvait le laisser présager- plaira à coup sûr à la fan-base de THE 69 EYES. DEVIOSO est dans la lignée de SISTER OF CHARITY, montrant la volonté d’ouverture du groupe. Cette fois, c’est un chant africain qui vient se mêler à celui de Jirky pour un morceau de facture très rock, un des plus intéressants de l’album, incontestablement. ONLY YOU CAN SAVE ME termine tranquillement cet album avec le côté sombre et désespéré de mise sur tout album gothique qui se respecte. Ajoutez à tout cela une production béton, l’inévitable mixage au Finnvox Studio, l’emploi d’un vrai orchestre avec des vraies cordes, la volonté affichée de ne pas stagner dans un gothique figé dans les 80’s, d’oser s’exposer à la lumière, certes pour mieux replonger dans l’ombre, et vous obtenez un album suffisamment varié pour plaire aux plus ouverts d’entre vous et à tous les gothiques pur sang bien sûr.PapaDuck

0 Comments 09 janvier 2005
Whysy

Whysy

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