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Bientôt 23 ans que Blackie Lawless et son groupe WASP nous abreuvent de son “Shock Rock” malgré la censure, les galères de labels ou les incessants changements de line-up. Après avoir quitté le label S.P.V, le groupe américain a trouvé refuge chez le petit label Demolition pour la sortie du très modestement nommé DOMINATOR.

Comme si en 2007 WASP pouvait dominer encore quelque chose : le groupe ou plutôt son leader est passé  d’idoles des jeunes à has-been de service. WASP  auparavant signé sur des majors vivote maintenant chez des sous labels et l’image du groupe est tellement importante pour son boss qui adore choquer son petit monde  que la musique passe après.
Autant le groupe pouvait avoir une image de vrais méchants  au début des années 80 (en jetant de  la viande au public par exemple même si cela m'a toujours semblé stupide…) autant de nos jours WASP ne fait plus peur à personne et ce n’est pas en allant toujours plus loin dans la provocation que cela va changer.

Et ce n’est pas non plus en offrant une production où les guitares sont en retrait au profit de sa voix et une pochette bien fade que Blackie Lawless retrouvera son aura passée.

Mercy commence pourtant bien avec  son air de déjà-entendu mais le titre est maitrisé et apporte son lot de riffs sympathiques jusqu’à ce que la voix pleurnicharde de Blackie ne vienne gâcher le tableau.

Long long way to go démarre sur de la double grosse caisse histoire d’imprimer un rythme de croisière bien Heavy avant qu’un solo fort réussi et très mélodique  n’entraîne le morceau vers des contrées plus Rock à la Guns. Malheureusement  la voix nasillarde au possible du Blackie gâche tout, c’est bien simple j’ai cru avoir à faire à une chèvre qui bêle, une peu à la manière de Véronique Sanson.

Take me Up est un titre qui démarre comme une ballade avant de se tourner ver du mi tempo foncièrement Heavy, puis retour au calme au ¾ du morceau avant de repartir de plus belle avec un Blackie plus en voix et un solo bien distordu pour finir en beauté.

Retour au heavy bien burné avec The Burning Man et sa batterie en béton, ses claviers à la Deep Purple et cette voix bien épuisante à la longue. Heureusement le solo est de très bonne qualité et relève le niveau.

Heaven’s Hung in Black remporte la palme du titre à ambiance : intro aux claviers, guitare sèche puis  ajouts d’instruments à cordes. La montée en puissance se fait tout en douceur avec un solo bien déchirant au milieu du morceau, retour au calme juste après pour voir finalement le morceau finir sur les chapeaux de roue les deux dernières minutes. Assurément le morceau épique de cet album.

Heaven’s blessed est un autre mi tempo avec encore une fois une rythmique entrainante, des vocaux énervants et des soli efficaces. Bref rien de neuf dans le beau pays de WASP malgré un travail irréprochable du guitariste soliste et du batteur.

Teacher possède les mêmes qualités et les mêmes défauts que ses prédécesseurs. Le refrain étant  ici particulièrement convaincant avec un Blackie  un peu plus en forme.

Je passerais rapidement sur la reprise de Heaven’s Hug in Black qui se contente de répéter la partie la plus tranquille du morceau en omettant  le passage épique. Bref du remplissage sans intérêt.

Deal with the devil clôture l’album sur un rythme très rock dans le plus pur esprit Hard U.S pratiqué par WASP sur the Crimson Idol ou bien the Last Command.  Bref le titre fun de l’album qui clôture un Dominator sans aucune saveur et qui porte très mal son nom.

0 Comments 21 mai 2007
Whysy

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