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Après plus de 15 ans d’activité et 12 albums au compteur, les Suisses de Gotthard continuent de faire tourner sur nos platines des albums de Hard Rock on ne peut plus classiques.

Tout autant influencé par AC/DC pour le côté riff carré que par Whitesnake pour la voix et les solos flamboyants, Gotthard réussit sur cet album le difficile mélange entre Hard rentre dedans comme sur l’excellent premier titre Master of Illusion dont l’intro ressemble fortement à du AC/DC et ballades réussies comme Falling ou The Call.

Gotthard a bien réussi à négocier sa signature avec Nuclear Blast et propose donc un album qui débute comme je l'ai déjà écrit au paragraphe précédent avec le réussi Master of Illusion suivi d’un Gone too far au riff bien balancé. Puis vient le titre éponyme qui se révèle être un très bon mi- tempo très entrainant avec l’apport de claviers que n’aurait pas renié Deep Purple. Les chœurs y sont également travaillés ce qui lui donne un petit côté Bon Jovi.

Falling, le quatrième titre est donc la première ballade qui tue de cet album. Elle débute avec des violons et du piano avant que des chœurs et la guitare ne prennent la relève pour un morceau qui ressemble aux meilleures ballades de Aerosmith.

The call est une autre ballade plus classique dans sa forme : moins de changements de rythme que sur Falling, du piano, des chœurs en place, un solo tout en émotion et vous obtenez un morceau qui va droit au cœur. J’avoue ne pas être grand amateur de ce style de composition mais Gotthard est un maitre dans ce domaine et ce morceau en est la preuve flagrante.

Retour au hard avec The oscar goes to… et un riff une fois de plus accrocheur, des refrains toujours en place pour un morceau sans originalité aucune mais qui fait mouche. The cruiser fait également partie de cette catégorie grâce à une ligne de basse bien présente et des claviers assez discrets.

Heal Me débute comme de l’AC/DC avec un riff imparable et une basse qui claque avant de se tourner vers le Big Rock à la Bon Jovi/Winger et des chœurs dévastateurs.

Letter to a friend et une nouvelle fois une ballade, à peine plus énergique que les deux précédentes. Même si le groupe possède un grand savoir-faire dans ce style, je ne vois pas trop l’intérêt de ce trop plein de morceaux tranquilles alors que le groupe semble vraiment encore plus à l’aise sans les titres d’obédience Rock.

Tomorrow’s just begun pourrait tout droit sortir d’un album de Bryan Adams alors que Come Alive renoue enfin avec des tempos un peu plus enlevés.

Bad to the Bone est également dans une veine Rock simple mais efficace et la voix de Steve Lee ressemble comme deux gouttes d’eau à David Coverdale de Whitesnake.

Now et Where is love when it’s gone sont les deux derniers titres de ce Domino effect et si ce n’est pour l’utilisation de l’accordéon pour le dernier ils sont on ne peut plus anecdotiques.

En conclusion, Gotthard a réalisé une fois de plus un album varié mais qui aurait pu se passer de deux ou trois morceaux sans problème (notamment sur la fin), ce qui aurait sans nul doute permis à l’auditeur de mieux digérer cette écoute et profiter d'un bon album sans se demander à quand la fin.

0 Comments 22 avril 2007
Whysy

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