Spade : Salut !

Kristofer Dommin : Salut, c'est Kris.


Comment vas-tu ?

Bien, et toi ?


Très bien, il fait beau là où tu es ?

Le temps...c'était plutôt ensoleillé tout à l'heure, et c'est assez couvert maintenant, donc bon...


Dommage, il fait très beau de mon côté, on apprécie.

Et en plus, il paraît qu'il va bientôt pleuvoir... Donc, on attend la pluie...


Ok, comme c'est ton premier interview pour Heavylaw, peux-tu nous présenter le groupe ?

Bien sûr. Nous sommes un groupe du nom de Dommin, nous venons de Los Angeles, en Californie. Le groupe est constitué de moi  au chant et à la guitare, je suis aussi le principal compositeur, donc je suis le leader du groupe. Les autres mecs sont Billy James à la basse, Konstantine aux claviers et Cameron Morris à la batterie. Cela fait 10 ans que je joue dans ce groupe, et 6 ou 7 que nous donnons des concerts. Ce line-up "final" a été mis en place il y a quelques années, et il y a eu une véritable évolution au fil du temps : on a dû avoir 2 ou 3 clavériste, 2 bassistes, et c'est pour cela que j'ai décidé de l'appeler "Dommin", parce que je suis du genre à vouloir contrôler tout ce que je fais dans ce groupe. Je n'ai pas de projet parallèle. Je joue pour moi, et je n'arrivais pas à trouver un nom de groupe que j'estimais représentatif de ce que je faisais, donc, partant du fait que j'étais le maître à bord pendant tout ce temps, à jouer de tous les instruments, j'ai utilisé mon propre nom (ndr : "Dommin" donc...), et maintenant je suis entouré par des mecs qui croient en moi, en tant que leader. Et je suis très reconnaissant qu'ils apprécient mon façon de composer et ma vision. Je suis vraiment heureux d'être entouré par des mecs super, et c'est en gros notre histoire, à partir du moment où on a eu notre actuel batteur.

Et il y a 3 ou 4 ans, une boîte de production du nom de "Dirty Icon" nous a découvert, ainsi que Logan Mader (Machine Head, Soulfly,...). Leur équipe de production est descendue à Los Angeles,  et ont fini par m'appeler un jour, donc je suis venu et on s'est dit qu'on devrait enregistrer de la musique ensemble. On avait un studio, une boîte de production. Ça avait l'air super et donc on a créé et enregistré de la musique ensemble. Un jour, un mec de Roadrunner nous a vu, et puis nous avons signé, et voilà où nous en sommes aujourd'hui.

Et votre deuxième album "Love Is Gone" va sortir en février.

Ouais, il va sortir en février, d'abord en Europe, et puis après aux USA, et on sera en tournée avec Lacuna Coil en février en Europe, pour la sortie de l'album.


Peux-tu nous parler un peu de "Mend Your Misery", votre premier album ?

Ah, "Mend Your Misery" était un album indépendant qu'on a sorti en 2006. C'étaient vraiment les premières chansons sur les quelles on a travaillé avec Dirty Icon. Ce sont presque des démos. Ça ne devait pas constituer un album entier. On a fait la moitié des chansons en août 2005, et l'autre moitié en janvier 2006. Ce n'était pas vraiment un seul album, mais 2 démos qu'on a en gros collées ensembles. C'est la raison pour laquelle on en retrouve des chansons dans "Love Is Gone". Il ne doit y avoir qu'environ 1000 copies de "Mend Your Misery" qui ont été faites, mais je pense qu'on doit pouvoir trouver les chansons sur le net. Et j'ai choisi 6 ou 7 chansons de "Mend Your Misery". Je pense vraiment que "Love Is Gone" est notre premier album, car c'est le premier à bénéficier d'une réelle exposition. Et quand tu composes, tu veux avoir le meilleur son possible et être entendu par le plus de gens possible. Je pense que toutes les autres chansons présentes sur "Mend Your Misery" vont finir par sortir un jour sur d'autres albums.

Les chansons non-retenues sont plus "rock", moins sombres, es-tu d'accord avec ça ?

Oui, les chansons de "Mend Your Misery" que nous avons choisies sont celles que nous trouvions les plus proches, dans le contenu et le sens, des autres chansons que nous voulions avoir sur ce premier album, comme le premier chapitre de l'histoire. On voulait que ce premier album soit constitué de chansons déchirantes et douloureuses, et les autres chansons sont plus légères on pourrait dire. Donc je pense que toutes ces chansons auront un moment approprié pour sortir.


Oui, parce qu'il y en a de très bonnes, comme "Drama Days".

Ouais, cette chanson est vraiment plus violente et assez déchirante, donc il y aurait sûrement une heure pour cette chanson. Ce que j'essaie de dire aux gens est que, pour moi...le seul truc que j'ai toujours essayé de faire est d'écrire des chansons. Je n'ai jamais voulu les mettre dans une boîte où je ne peux pas écrire d'autre types de chansons, j'ai toujours voulu avoir de la liberté. Donc, si je veux un joli morceau romantique, je n'aurai qu'à utiliser un orchestre, et si je veux un morceau plus sombre, je ferai un truc moins "rock n' roll". Donc, pour ce premier album, je pense qu'on a saisi un thème centré autour d'une musique déchirante et douloureuse, mais je pense que dans les chapitres II et III, quand les autres albums sortiront, vous verrez différentes facettes, différentes émotions, et l'heure sera plus propice pour des chansons plus violentes.


Comment décrirais-tu ta musique, ton univers ?

En général, j'appelle ça du "dark-rock", parce que c'est vraiment du rock n' roll, mais ça a aussi des éléments très sombres. Je n'aime pas employer des termes comme "gothique"  ou "émo" ou quoi que ce soit dans le genre, parce que je veux avoir la liberté d'aller dans la direction que je veux, et je pense que, une fois que tu t'es établi et a dit "On est un groupe de métal.", quand tu te mets à faire autre chose que du métal, les gens pensent que tu as changé, que tu es devenu différent. Et donc, tu vois, je veux pouvoir me sentir libre. Quand on jouais à Los Angeles, au tout début, et qu'on cherchait des dates de concerts, on avait toujours du mal, parce que les promoteurs ne savaient jamais avec qui nous faire jouer. Il n'y avait aucune scène à laquelle on correspondait vraiment. On était trop sombre pour jouer avec les groupes indépendants, trop doux pour les groupes de métal. Quand on jouait dans les clubs gothiques, les gens disaient qu'on n'était pas assez punk. Donc c'était toujours assez dur de trouver où nous ranger et où nous faire jouer, et donc je pense que quand les gens se mettent à écouter toutes les chansons, ils commencent à se faire une bonne idée de qui on est, de quelle sorte de groupe on est, et on essaie vraiment de mélanger plein de chansons différentes dans ce qu'on fait.

Quels sont les thèmes principaux que tu abordes ? Tu disais qu'il y avait de l'amour, de la douleur, de la souffrance,...

Tu sais, ce qui m'inspire, ce sont les relations que j'ai avec ma famille, mes amis, et les liens que j'ai, donc quand tout ceci est menacé, quand de mauvaises choses arrivent, quand les âmes des gens souffrent, ça me révolte et me donne envie de... Tu vois, chacun a sa façon de s'exprimer. Moi, j'écris de la musique, et ce sont ces choses qui me donnent envie de jouer et m'inspirent dans ma façon de chanter. Bon c'est sûr, il n'y a pas que les mauvaises choses; quand tout va bien, j'écris aussi, donc je pense qu'il y aura un jour de la musique de la part de Dommin qui sera plus positive et romantique, et il y aura aussi de la musique plus violente à venir. On a senti que "Love Is Gone" était la meilleure façon de commencer l'histoire et d'être le premier chapitre annonçant je l'espère d'autres chapitres pour raconter mon histoire.


Tu te considères donc comme un "raconteur d'histoire". Peux-tu nous raconter l'histoire de ta chanson préférée de "Love Is Gone" ?

Je dirais que ma chanson préférée de l'album est le morceau-tire, "Love is Gone". Vocalement c'est celle que... c'est celle que je ressens le plus. Quand j'écoute toutes les chansons, tu sais, même à ce jour, je réalise que c'est la musique que je voudrais entendre, ce sont toutes des chansons qui me touchent et donc, "Love Is Gone" est ma préférée, parce que c'est celle sur laquelle je joue le plus fort et c'est pour ça que c'est devenu le titre de l'album. Et aussi parce que "Love Is Gone" était en quelque sorte un thème et une description des autres chansons. Donc j'ai voulu porter l'attention sur cette chanson en particulier car elle était ma préférée. Je sais que ce n'est pas vraiment un single, du moins pas aux dernières nouvelles, mais je veux m'assurer que l'on ne focalisera pas sur certaines chansons seulement.

Vous avez tourné un clip pour "My Heart, Your Hands", ou plutôt re-tourné (ndr : il en existe 2 versions, une datant de 2006 et une de 2009). Quelle en est la raison ?

Ce qui est drôle, c'est qu'on en a tourné un troisième qui n'est pas encore sorti (rires). Le  premier clip qu'on a fait a été "fait-maison", avant qu'on soit chez Roadrunner. C'était notre première tentative de réaliser un clip, notre clavériste Konstantine n'était pas encore dans le groupe. Pour moi, c'est un bon clip, je l'adore encore à ce jour. C'est même un de mes favoris. Mais, comme c'était notre tout premier clip, on n'avait pas d'éclairage professionnel ou tous ces trucs qui ont fait que le résultat n'était pas d'une qualité suffisante pour passer à la télé ou quoique ce soit. Je pense aussi que c'était assez fort visuellement, il y avait une fille qui m'arrache le cœur, le tient dans ses mains, et c'était peut-être un peu trop pour la télé. Donc on s'est dit qu'on devrait faire un clip un peu plus "professionnel", puis on a travaillé avec Dean Karr et on a tourné tout ça en mars 2009, mais quand bien même, quand le label s'est mis à visionner le résultat, tout le monde s'est mis d'accord sur le fait que ce n'était pas la meilleure première impression... On s'est rendu compte que le premier clip à être diffusé pour un groupe est vraiment la première impression que les gens peuvent avoir, et on s'est dit que ce n'était justement pas LA meilleure impression que l'on pouvait donner (ndr : il semble que ces 2 clips soient maintenant introuvables sur internet). Donc on en a tourné un autre en septembre, on a même raccourci notre dernière tournée pour le mettre en boîte. Au vu des premières images, je suis assez optimiste et j'espère que le résultat sera vraiment bon.


Est-ce que l'on y retrouvera encore les scènes où tu te retrouves allongé, entouré de docteurs ? (ndr : certaines scènes du premier clip ont été conservées pour le deuxième)

Ouais, c'est ce que l'on voulait faire... Dans le deuxième clip, on a mis ces scènes avec les docteurs, et on les a mises dans le nouveau clip. Si tu regardes la version originale, il y a des scènes en rouge, au bar, et les scènes avec les docteurs en bleu; c'était un moyen de dire "C'est comme que l'on se sent". Et donc, quand on a bossé avec Dean Karr, on aimait tellement ses scènes avec les docteurs et les opérations qu'elles ont été réutilisées.
(résultat visible ici)

Tu disais tout à l'heure être le principal compositeur dans le groupe. Quelle est la part laissée aux autres membres ?

En effet, je suis le principal compositeur, mais par exemple, sur "Dark Holidays" et "Making the Most", les parties d'origine ont été écrites par Konstantine, le clavériste. Il y a aussi une chanson, "Awake", qui n'est pas dans l'album, plutôt une sorte de face-B pour un EP que l'on a sorti, et Billy James (basse) y a beaucoup contribué. Tu sais, ces mecs participent beaucoup, surtout musicalement parlant, et au final, je suis la personne qui assemble tout, trouve les mélodies, les paroles, finalise la chanson. Mais je pense qu'il y a vraiment moyen que leur part d'implication dans le processus créatif augmente avec le temps. Je pense que, plus on fait ça, plus ils vont être réceptifs à ma vision, la comprendre, et, je l'espère, rendre les chansons encore meilleures. Et puis, je ne suis pas très à l'aise avec cette idée d'avoir des gens extérieurs au groupe qui contribuent à l'écriture des morceaux.

Comment vois-tu l'évolution de Dommin ?

L'évolution de Dommin... En ce qui me concerne, c'est plus à propos de la prochaine partie de l'histoire que je vais raconter. On a commencé avec un concept plutôt douloureux et déchirant, et cela fait 10 ans que j'écris des chansons. Je pense avoir déjà écrit les 4 prochains albums et j'écris sans cesse, donc on retrouve sur cet album des chansons qui datent de 2003, d'autres qui ont été écrites il y a un an, donc je pense qu'il y a beaucoup de chansons qui sont prêtes et j'essaie juste de trouver quelle est la prochaine partie de l'histoire que j'ai envie de raconter. Je pense qu'il y a assez de diversité sur ce premier album : on a du rock, une sorte de new wave et plein d'autres trucs. On peut plus ou moins aller où on veut et je n'ai pas vraiment de "plan" à vrai dire. C'est vraiment avec le sortie de ce premier album que l'on va voir comment les choses vont se dérouler.


Quelles sont tes principales influences ?

J'aime énormément de choses, c'est fou. J'ai grandi avec énormément de Kiss et d'AC/DC, que mon père et mon frère mettaient tout le temps. Quand je suis vraiment rentré dans le monde musical, que j'ai commencé à avoir mon propre groupe, je suis devenu un grand fan de Danzig, Type O Negative, Life of Agony, puis je suis devenu un grand fan de Depeche Mode. Je suis vraiment un ENORME fan de Depeche Mode, même de nos jours. Je suis aussi un grand fan de Rammstein. Et j'écoute vraiment plusieurs styles de musique : The Cardigans, Fiona Apple,..., vraiment plein de trucs. J'adore aussi les vieux crooners, comme Frank Sinatra ou Dean Martin. Et j'espère que les gens arriveront à retrouver certains de ces éléments que l'on a plus ou moins intégrés à notre musique.


Tu disais que vous alliez partir en tournée, peux-tu nous dire plus ?

Nous allons ouvrir pour Lacuna Coil sur leur tournée en Europe. Cela devrait commencer en Janvier au Royaume Uni. Je sais que nous passerons à Paris. J'aimerais que l'on joue dans plus de villes en France car je pense qu'il existe beaucoup d'endroits où jouer et où les gens apprécieraient. Donc j'espère qu'après cette tournée, nous pourrons revenir.

Quels sont tes meilleurs et pires souvenirs de tournée ?

J'ai envie de dire que les pires souvenirs sont quand les choses tournent mal. Une fois, je ne sais pas qui s'était occupé de ma guitare ou ce qui avait bien pu se passer, mais quand le concert a commencé, j'ai joué les premières notes et ma guitare était complètement désaccordée. Et le rendu sonore était vraiment affreux. Du coup, le groupe a dû improviser et jammer pendant que j'essayais de ré-accorder ma guitare. Et crois-moi, 30 secondes, cela peut être très long... Et ce genre de truc n'arrive pas qu'une fois, mais bon, ça fait partie du jeu...
Pour ce qui est des meilleurs moments, ce sont quand je rencontre les fans, car, même avant la sortie de notre premier album, il y a des gens qui écoutent notre musique depuis longtemps. Et maintenant que nous sommes chez Roadrunner, nous avons la chance de pouvoir tourner et d'enfin rencontrer ces gens en personne. Ce sont vraiment mes moments préférés, cela relie les gens à un niveau beaucoup plus personnel.


Des albums que tu a aimés récemment ?

Il y a le nouveau 30 Seconds to Mars qui doit sortir la semaine prochaine (ndr : déjà sorti donc) et je suis censé me rendre à un soirée d'écoute, et je suis vraiment impatient d'entendre le résultat. J'adore le nouvel album de Depeche Mode qui est sorti cette année. Il y a aussi White Lies, un groupe du Royaume Uni, et tous les groupes avec qui nous tournons, je finis généralement par acheter leurs albums.


Avec quel groupe rêverais-tu de tourner ?

Rammstein je pense. Je ne sais pas si leurs fans apprécieraient notre musique, mais nous sommes tellement fans que j'adorerais jouer un set de 30 minutes juste avant Rammstein.


En parlant de Rammstein, as-tu écouté leur dernier album ?

Oui. Mon préféré reste Sonne, leur troisième album (ndr : je pense qu'il voulait dire "Mutter", album qui contient la chanson "Sonne"). J'aime bien leur dernier album, ce n'est pas mon préféré, mais je l'aime quand même. Je suis très fan, donc j'ai tendance à aimer au final tout ce qu'ils font.

Que penses-tu du téléchargement illégal ?

Oh, dis-donc, en voilà une question... Et bien, je n'aime pas ça. Pour moi, c'est un crime, c'est facile à faire et je pense qu'il s'agit vraiment ici d'une question de morale. Les groupes peinent à se faire connaître et font recette grâce aux tournées et au merchandising, mais je pense que la pire chose est qu'avant, un groupe pouvait vivre modestement, car, même si ce n'était pas le plus gros groupe sur Terre, il pouvait quand même survivre et vivre de façon correcte, et avoir une carrière musicale. Mais maintenant, comme les maisons de disque perdent de l'argent, elles étouffent les artistes et on se retrouve au final avec tous ces nouveaux contrats où les labels se contentent de prendre tout ce que l'artiste rapporte,  et toi tu ne gagnes plus rien. Donc on ne peut pas juste essayer une fois, ça ne marche pas. Tu dois choisir : arrêter de faire de la musique ou bien arrêter toute activité professionnelle et quitter ton boulot "normal".
Dans un sens, cela force les gens à être meilleurs, parce que, tu vois, on peut choisir de ne télécharger qu'une seule chanson et cela nous force à en faire de meilleures. Donc, dans un sens cela permet de se débarrasser de beaucoup de mauvaises choses et de faire subsister les meilleurs groupes.
Je pense malgré tout que, si quelque chose n'est pas destiné à être donné gratuitement, si quelqu'un vend quelque chose et qu'un autre le prend quand même, c'est du vol, peu importe le point de vue. Ce qui mal est mal, ce qui est bien est bien, peu importe ce que l'on en dise. Et je pense que les maisons de disque ne s'y prennent pas de la bonne façon, elles préfèrent se battre plutôt que d'être inventives et d'essayer de trouver de nouveaux moyens d'amener la musique aux gens, mais cela n'excuse rien au final...
Tu vois, pour moi, c'est comme si tu volais un jean ou un t-shirt dans un magasin, ce n'est pas facile à faire, mais si tu peux le faire en restant assis devant ton ordinateur chez toi, n'importe qui pourrait dire "On peut avoir des T-shirt gratuits, il suffit de se les envoyer par mail.".


Et on ne peut pas télécharger un t-shirt.

Ahahah, ouais, exactement, ça reste un crime. J'aimerais que les gens réfléchissent un peu plus au gros impact que cela a sur les groupes.


En ce qui me concerne, je pense que c'est un bon moyen de découvrir les groupes et d'ensuite acheter leurs albums.

Oui, c'est un peu comme leur faire passer un test : si tu aimes, tu achètes, ça c'est fantastique. Mais je connais tellement de personnes qui ne procèdent pas comme cela.
Je pense aussi que ce qui se passe est que l'appréciation de la musique elle-même est en train de décliner et cela devient un produit de tous les jours. Pas pour tout le monde bien sûr, je veux dire, les gens ont toujours des groupes qu'ils adorent, de la musique qu'ils adorent, mais je pense que globalement, la musique a perdu de sa valeur.


Pour finir, questions spéciales Heavylaw : Si tu pouvais jouer sur scène avec un personnage de Disney, qui choisirais-tu ?

Ahahah...mmm...peut-être Goofy (ndr : Dingo en français), je pense qu'il serait très divertissant sur scène.


Si tu rencontrais un génie qui pouvait t'exaucer 2 vœux.

Une carrière à succès et un vie privée heureuse.


Veux-tu rajouter quelque chose ?

Je suis vraiment impatient de jouer en France et j'espère que les gens prendront le temps d'écouter Dommin, de venir à un concert pour le vivre en direct.


Un mot pour les lecteurs d'Heavylaw ?

Oh oui ! Venez voir, nous adorons rencontrer les gens, donc nous sommes impatients de partir en tournée, de rencontrer les fans et connaître leur nom.


Et bien merci pour ton temps, je te souhait une bonne continuation avec Dommin.

Merci à toi aussi, à la prochaine !