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2778 minutes, soit près de 90hrs, soit près de quatre jours...voici les stats d'écoutes du nouvel album d' Axxis en deux semaines que me donne mon lecteur multimédia (pour ne pas dire MP3 de peur de me faire prendre par le DA-DVSI Code). J'ai donc passé près de quatre jours non-stop à écouter Doom Of Destiny. Faut dire qu'après l'excellentissime Paradise in Flames, je l'attendais de pied ferme cet album. Après ce lavage de cerveau, je peux vous dire que cet album, je le connais sur le bout de mes doigts et ô bonheur, point de lassitude à l'horizon.

Axxis continue sur la lancée qu'ils avaient entreprise avec Paradise In Flames; on abandonne progressivement le hard aor heavy métal au profit d'un power métal beaucoup plus burné. Cela va sans dire qu'en 2006 le groupe avait placé la barre très haut plaçant ainsi Paradise In Flames dans mon top 6 2006. Je ne vous cache pas que le même destin est réservé pour Doom of Destiny.

Avec ce nouvel album, le groupe déplace un peu plus la barre vers le haut, et réinvente quelque peu le power métal. Les origines du groupe influencent grandement leur musique. C'est sans surprise que l'on retrouve des titres speeds mais aussi midtempo et une power ballade, jusque-là, rien d'extraordinaire, mais passé l'intro on rentre dans un monde de mélodies et de fantaisies. On commence TRES TRES fort avec le titre éponyme qui mélange des structures orientales sur des refrains puissants et mythiques. On ne peut s'empêcher de bouger frénétiquement sur des titres plus posés comme I Hear You Cry, Better Fate, mais lorsque résonnent Bloodangel, Revolutions, Devilish Belle on ne peut résister à l'envie de lever le poing au ciel sur les refrains qui vous font dresser les poils des avant-bras.

Telle une confession, Father, Father est forgée pour devenir un hymne du groupe, Lakonia et Bernhard ne font qu'un et supplient Dieu de les pardonner. Avec un tel titre, je serais heureux de pêcher tous les jours moi et de venir me confesser chaque matin au presbitaire; ce titre me fait l'effet d'une main de Dieu, qui, sortie de nulle part, vient me mettre une profonde volée dans ma tronche.

L'album est clôturé par une invitation de Bernhard lui-même à nous emmener dans un monde merveilleux Astoria, et quoi de mieux qu'un titre au refrain, une nouvelle fois, extraordinaire, pour nous donner envie de prendre la main de Bernhard qu'il nous tend (oui Bernhard! EMMENE MOI A ASTORIA :'( )

Lakonia est sûrement la chose la plus profitable qui soit arrivée au groupe. Et quelle fût ma surprise lorsque Axxis a annoncé son retour au sein du groupe. La miss intègre désormais la quasi totalité des titres et elle apporte incontestablement une profondeur inégalable aux titres.

On regrettera tout de même deux titres maladroitement mis côte à côte (I Hear Your Cry et Fire Still Burns, deux slows) qui cassent un poil le rythme.

Point de vue production...aïe aïe aïe, que ça fait mal; le son teuton par excellence. Le son est clair et limpide, Lakonia est là où il faut quand il faut. Le groupe nous surprend même à rajouter des sons électroniques (un peu comme Vision Divine) sur le titre Father, Father, y'a un peu d'orchestration, mais juste ce qu'il faut. Bref Axxis dose les choses comme il se doit!

Ce Doom of Destiny est tout simplement un recueil de titres puissants, mélodiques, aux refrains divinement accrocheurs. Une nouvelle fois Axxis signe ici un album de qualité et vient se ranger aux côtés de Paradise in Flames. L'album de la concrétisation que je conseille à beaucoup d'entre vous. Duck


0 Comments 25 octobre 2007
Whysy

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