Vous recherchez quelque chose ?

On l'aura attendu cet album, il faut dire qu'avec un Prayer for the Dying, leur premier album, Messiah's Kiss avait sonné l'arrivée de la cavalerie, avec un Heavy allemand couillu, de quoi m'en faire défriser la couane! Avec Metal le groupe semblait déjà s'essouffler. Alors cet album je l'attendais comme...comme un homme souffrant de diarrhée aiguë qui attendrait que sa moitié libère la salle de bain.
Autant vous dire que si j'avais su d'avance ce qu'allait être le résultat, je me serais bien passé de la salle de bain. Mais comme on dit, plus tu attends, plus tu savoures l'instant présent! Ce Dragonheart est une véritable tuerie!

Ne vous fiez pas au nom de l'album qui est assez trompeur. Le groupe n'a pas changé de style et reste fidèle à lui-même, c'est-à-dire dans un power heavy métal influencé année 80. "Riffs d'aciers sur une rythmique de tonnerre" pourrait résumer l'album. Mais on passerait au travers de bien d'autres nombreuses qualités qui embellissent cet album et dieu sait qu'il y en a.
On va commencer par l'exceptionnel Mike Tirelli que l'on retrouve dans pas moins de cinq autres groupes (Holy Mother, Burning Starr, Last Lix, Riot, Strider). Ce mec a une voix d'exception...et sans lui je pense que les titres ne rendraient pas ce qu'ils rendent actuellement. Une voix rauque puissante, entre le Jorn Lande, le Urban Breed et le Piet Sielck. Que de progrès en cinq années! L'homme possède maintenant son style et on peut qu'aimer.

Dragonheart c'est surtout des hymnes, 11 hymnes pour être exact. Jamais autant de titres m'auront décoiffé le peu de cheveux qui me reste; le refrain à reprendre en choeur de Northern Nights, le levage de poing avec nos yeux larmoyants sur The Ivory Gates, les frissons sur Dragonhearts, le lavage de cerveau sur The Ancient Cries. Un bonheur de 45 minutes...beaucoup trop court, mais beaucoup trop bon! Hibria m'avait fait le même effet avec leur Defying The Rules; on ne cherche pas la finesse, on te balance de gros riffs et tu les acceptes sans réfléchir.
Niveau production, proche de celle d'un Piet Sielck, elle aura le seul défaut d'être trop percutante, âme sensible s'abstenir!
On aurait pu reprocher la linéarité du disque, mais les bougres ne vont même pas me laisser ce plaisir. Comment dire... C'est comme si tu mangeais un bonbon à la fraise de 11 marques différentes. C'est bien de la fraise pour chacun des bonbons, mais ce n'est pas du tout le même goût. Le groupe travaille ses titres à la perfection pour ne pas laisser la monotonie prendre le dessus et n'hésite pas à casser les titres avec des breaks plus ou moins folklores avec même des passages assez Hard FM. Tu assaisonnes le tout avec des killers solos tu rajoutes une once de guests et tu obtiens l'album de ce début d'année dans le style.

Pour les fans du groupe, vous trouverez des similitudes entre des titres du premier album et ce dernier (Light In The Black, Night Comes Down) Le vice ira même jusqu'à reprendre certaines des paroles.... On rajoutera un très mauvais goût sur le choix de la pochette qui est une oeuvre de Luis Royo déjà reprise par Skylark....

Avec une telle prouesse dans le power métal, Iron Savior doit se faire énormément de soucis, pourront-ils faire mieux? En tout cas Dragonheart est une réussite en tout point de vue dans le style. La voilà la suite tant attendue de Prayer For The Dying! Duck

0 Comments 22 février 2007
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus