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C'est la fin d'année 2004, et on peut dire que les grosses sorties se seront faites rares en cette quatrième année du deuxième millénaire. Mais cela aura permis à beaucoup d'autres groupes de profiter de cette faille et de sortir leur tout premier album, et espérer un accueil des plus appréciables. Pour la plupart d'entre eux, ils ont réussi à conquérir un grand nombre d'auditeurs et les voilà aujourd'hui comme les héritiers du heavy mélodique.
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui ma mission est de vous chroniquer Moonlight Agony. Moonlight Agony est l'un de ces groupes dont je vous parlais juste avant. Mais, comment pourrais je vous introduire au mieux l'album Echoes of Tragedy disponible depuis peu chez Massacre Records...je pourrais vous la faire soft en faisant une description titre par titre de l'album, ou vous la jouer plus violent en vous annonçant de suite la couleur...mais dans ce cas là plus de suspens. La première solution me semble la plus convenable, et je n' émettrais aucun sentiment,juste une description simple ,non? Vous avez l'air d'accord avec moi :). Et bien commençons, et rentrons ensemble dans le monde de Moonlight Agony...A première vue, le nom du groupe n'inspire pas confiance...mais détrompez vous...
On commence par Into Darkness, avec une intro grosse guitare et clavier, une minute plus tard, on change rapidement d'ambiance, un peu plus folk, et la voix sombre de Chity retentie alors. Comment?...oui ce n'est autre que l'actuel chanteur de Firewind, vous avez vu juste ;). Ce titre est mid-tempo à forte influence Wuthering Heights tant dans l'instru que dans le chant. Voilà le décor enfin posé, on passe à Icy Plains, où mélodie et harmonie cohabitent avec perfection. Une douce voix féminine se rajoute à celle de Chitral, et nous voilà transportés dans un autre monde, guidés par cette guitare folk qui hante les morceaux. Le morceau se termine plus speed qu'il a commencé, et Chitral nous fait preuve de ses réels talents.
Tiens donc, nous sommes déjà au troisième titre, et c'est une boite à musique qui nous fait guise d'introduction, charmant. Rythme bien lourd et bien soutenu pour le titre éponyme encore, et une fois de plus, mélodieux et toujours ce petit esprit folk enivrant.
Alors que l'on écoutait, jusqu'à présent, tête baissée l'album, s'imaginant dans des contrés elfiques, que d'un coup sonnent les cors. On hausse donc un oeil vers la direction de la platine, on sourit d'un coin de lèvre, et nous voilà entraîné dans un rythme endiablé où choeurs et refrains nous martèlent au sol avec insistance. Alors que l'on pourrait demander à ce que cela s'arrête, et bien non! On en redemande et encore plus! Et ça fusent de tous les côtés: guitares, choeurs, claviers! Fortement inspiré du titre Universe de Insania, Ceremony restera un classique du groupe. Ces quelques instants de fortes émotions passés, on revient à la réalité et on s'attaque à Equilibrium, un titre un peu plus progressif et soutenu. Toujours autant de choeurs...un titre digne des précédents. On réveille de nouveau les morts avec le titre Ghost(on remarquera tout de même un subtile jeux de mots :), puissant, énorme? Oui, oui on peut le dire. Mais n'ayez pas peur, venez avec moi! Non vous ne rêvez pas, mais vous pleurez bien!. Non, ne vous arrêtez pas, continuons notre chemin ensemble, je vous tiens la main :p. Moonlight Horizon est une instru, rien de plus simple, mais c'est tellement poétique.
Notre voyage va donc s'achever sur le titre Vanished, étourdissant, mélodique, puissant et j'en passe et des meilleurs.

Bon tu l'as compris? Moonlight Agony c'est de la bombe, alors tu vas me faire plaisir et tu te lèves, tu prends ta voiture, tu files chez ton disquaire que tu aimes et tu achètes Moonlight Agony.
Moonlight Agony c'est puissant. Moonlight Agony c'est énorme. Moonlight Agony c'est ahurissant. Moonlight Agony c'est transcendant. Je crois que tout est dit. Duck.

0 Comments 24 décembre 2004
Whysy

Whysy

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