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Qui aurait cru qu'un jour je (re)tombe aussi amoureux d'un album que celui que je vais vous présenter aujourd'hui? Il me semble que cela m'est arrivé une seule fois, et il y a quatre ans avec Symphony of Enchanted Lands de Rhapsody. Bref je ne vais pas tourner autour du pot, mais cet album est tout simplement un festival de mélodies et de refrains imparables.

Mais alors qui est Opera Magna, jeune groupe qui sort son tout premier album? Allez on se fait un petit Back to the Future et je vous raconte ça!
OPERA MAGNA fue creado durante el verano de 1997 por Enrique Mompó y F. Javier Nula. Desde ese momento, hasta el verano del 2000, E. Mompó y F.J. se sumieron de lleno en el proceso de composición del disco 'El último caballero'. Una vez hubieron concluido con la composición de las canciones, dedicaron sus esfuerzos a encontrar los músicos adecuados para interpretar las canciones y grabarlas.
Ola! Voilà que je me mets à causer espagnol. Bref c'est tout ce que vous saurez, en même temps, tout le monde s'en fout, on veut parler de l'album ici.
Alors pour faire simple, vous prenez le meilleur de Rhapsody, le meilleur de Sonata Arctica, le meilleur de Freedom Call et vous obtenez tout simplement Opera Magna.

Alors ce mélange nous donne une intro type Epicus Furor façon Rhapsody avec des choeurs à gogo, une orchestration de malade, digne des meilleures BO de film de Dragons, de Sorciers et tout le bordel avec la transition qui tue et qui laisse place à la guitare speed de Enrique Mompó très influencée par notre ami Luca Turilli. Et voilà comment commence Horizontes De Gloria. Le refrain je ne vous en parle même pas, l'ambiance générale du titre avec ces petites interludes à la flûte non plus et les solis de guitares sans fins également, on se prend déjà une grosse claque et on sait que l'on a affaire à du gros.
Le doute plane quand même quant à la suite de l'album. Mais Largo Viaje vient nous rassurer avec son intro folk, avec Jose Vicente Broseta au chant épaulé par des choeurs qui donnent une puissance incroyable au titre, le refrain n'a pour seul but que de nous achever et de confirmer mes premières impressions: El Ultimo Caballero, album de l'année? C'est bien parti pour!
On continue avec El Fuego De Mi Venganza, qui débute de façon prog avec un chant féminin qui va sans cesse nous faire rappeler nos italiens préférés. Et vlan, alors que l'on croyait avoir affaire à un titre plutôt tranquilou, la double pédale de notre ami Adrián vient nous réveiller tout ça, et le refrain est encore époustouflant. Mais comenmt font-ils poru trouber auant di'dée encore, voyez, je n'arrive même plus à écrire tellement l'émotion est grande.
L'instrumentale Un Sueno, Una Esperanza nous rappelle dans quel monde veut nous transporter le groupe, celui de l'Heroic Fantasy. On revient à du plus classique mais toujours aussi efficace et bluffant, Lamentos En La Oscuridad, encore une nouvelle fois très (fortement) inspirée Rhapsody sur les orchestrations et le chant. Un grand moment!
Tierras De Tormento est une nouvelle fois un hymne, qui démarre façon néo-classique, s'enchaîne sur un mid tempo et s'accélère sur le refrain. Un refrain encore et toujours aussi prenant. Bref que rajouter de plus? Le traditionnel slow Mas Alla De La Muerte.
On suit avec La Sangre Del Enemigo typé Victoria's Secret, vous savez quoi? C'EST DE LA BOMBE! J'en tremble lol Je ne sais plus quoi vous écrire pour vous faire comprendre que Opera Magna fait pour l'instant un sans fautes!
Après près de 40 minutes de bonheur, l'album va s'achever sur le titre éponyme d'une longueur de 12 minutes (cela ne vous rappelle rien? ;)) Une nouvelle fois, le groupe nous montre l'éventail de son talent. Le titre me fait tantôt penser à du Fairyland, à du Oratory, à du Gamma Ray et bien évidemment à du Rhapsody. Bref il me fallait bien un titre comme celui-ci pour me dire que OUI! Opera Magna est un groupe de Heavy Sympho à placer aux côtés des plus grands noms!

Vous aurez peut-être vu que j'ai passé outre le fait que tout l'album soit en espagnol, un détail vraiment misérable comparé à la qualité des compositions. De plus que cela apporte un charme supplémentaire aux compos. Et je serai prêt à parier que n'importe quelle personne qui refuse catégoriquement cette langue au métal, soit la première à dire qu'effectivement cette langue n'est pas si inappropriée au heavy!

Alors que dire au final sur ce premier essai des espagnols de Opera Magna, mise à part une pochette assez spéciale (quoique cela change du traditionnel Dragon), l'album est une réussite totale. On a tout simplement affaire à la version espagnole de Symphony of Enchanted Land, premier du nom, du moins la magie qui opère sur cet album est exactement la même avec le son et la production en plus.
Opera Magna réussit là où beaucoup de groupes ont échoué!

Je pense qu'au bout de ma quinzième écoute de l’album dans la journée je suis en mesure de vous dire que cet album est pour le moment le numéro un de mon top 2006! Et j'invite tout le monde à écouter le plus vite possible ce petit bijou et mérite amplement sa note (quoique j’ai bien envie de lui mettre la note maximale, mais comme le dit Teryx, sachons rester raisonnable. Duck

0 Comments 06 avril 2006
Whysy

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