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Vous n´êtes pas sans savoir que le métier de journaliste est usant, fatigant, harassant… Toujours sur la brèche, à la recherche du moindre scoop, qui couche avec qui? De quand date le dernier lifting de Doro? Lemmy a t’il consulté un chirurgien esthétique récemment? Alex Staropoli et Luca Turilli ne devraient ils pas se cloner afin de proposer un nouveau groupe Rhapsody Of Fire, War of The Clones? Tommy Johannson de Reinxeed va t’il mettre en ligne un nouveau Studio Diary avant la fin de ce jour? Le 192ème si je ne m’abuse?

Bref on est sur la brèche, pour vous proposer du neuf, du sensationnel et de l’inédit afin qu’Heavylaw reste votre Webzine favori ….

Heavylaw, c’est aussi une implication de tous les instants, des débats interminable par email que l’on essaie de régler lors de notre véritable activité professionelle, car oui nous ne sommes que des bénévoles, il faut bien trouver du temps pour débattre, et quoi de mieux que de le faire au bureau? On va pas non plus empiéter sur nos heures de loisirs pour lancer des débats!!!

Heavylaw, c’est également des heures de sacrifices, les doigts de pieds en éventail à écouter les dernières nouveautés en sirotant un piña colada, des écoutes exhaustives qui peuvent jouer sur notre mental… Preuve en est avec ces morceaux choisis…

Sog au détour d’un couloir au sein de la rédaction…

- Putain, Dragon tu nous la ponds ta nouvelle chronique? Je te rappelle que tu en as d’autres en attente…
- Bejelit
- Quoi? C’est bien que tu t’impliques pour notre pays, mais les élections présidentielles, c’est dans un mois!!!

Bonobo ne tarde pas à en remettre une couche…

- Dragon, j’ai le label aux fesses, dépêche toi avec ta chronique
- Bejelit
- Oui, premièrement apprends le français, on dit ben j’ai lu dans la langue de molière, et je te demande d’écouter puis d’écrire, pas de lire…

Un coup de fil de 1,984

- I Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilllllllllllllllllllllllllllll flyyyyyyyyyyyyyyyyyy like a dragonflyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy… Hey Dragon, ça manque de power sur le site, balance ta chronique…
- Emerge…
- Oui, ben fais le vite, et réveille toi!
- Bejelit
- Tu évites quoi, arrête la sangria mon pote, tu files un mauvais coton en Espagne il nous la faut cette chronique...

Voici la vie d’un chroniqueur, on vit tellement son métier, qu’on se retrouve incompris. Oui, après moult écoutes intensives de cet album, je suis conquis, et j’ai du mal à m’exprimer autrement qu’en vouant mon admiration à ce groupe transalpin… Une approche originale, des passages tirant vers le progressif, un chant agressif mais mélodieux… tout est là, dans ce 4ème album de Bejelit, intitulé “Emerge”…

S’il ne fallait citer qu’une influence ce serait Kamelot version “Epica”, voire “Black Halo”, au vu des orchestrations, des arrangements et de la versatilité du chanteur Fabio Priviterra, voire du style vestimentaire et de la pochette, c’est le moindre compliment que l’on pourrait faire au groupe…

Mais le plus impressionant reste l’efficacité de nombreux titres tout du long de la galette. On retiendra “Don´t know What you need”, le très chargé en émotion “Dancerous”, avec ces lignes de violon jouissives, ou encore “Fairy Gate” aussi court qu’onirique et majestueux… mais l’ensemble du disque est basé sur l’émotion la plus pure, et chaque titre est construit sur cette ligne directrice… Bejelit n’est pas bêtement linéaire mais ose et explore différentes pistes, un tantinet Indus’ sur certains titres, des riffs à la limite de l’extrême sur d’autres, ce qui risque de prime abord de rebuter le neophyte… mais n’ayez crainte, après quelques écoutes, l’enfant rebelle se laissera dompter! A noter également l’efficacité de la section rythmique qui est rarement linéaire et sert à merveille les compositions les plus alambiquées.

On pourra à juste titre critiquer cette absence de ligne de conduite, Bejelit ne cese d’explorer et de mixer different styles, et il est ainsi difficile de le caser dans le Power Metal au sens noble du terme, en effet différents titres risquent de gêner le fan lambda avide de plans éculés offerts par le style généralement.

Ah, tiens le Rédac’ Chef repasse par ici…

- Oui  Sog que puis je faire pour toi?
- Ta chronique, c’est pour quand… et ne me sors pas encore une fois l’excuse que ton chien à manger ton document word…
- Bejelit
- Ok, tu édites, j’aimerai juste que tu publies ta chronique…

Mince, il manque une conclusion à cette chronique…

Bejelit propose là un album ambitieux, riche et bien produit… Loin des écueils habituels de la scène transalpine, Bejelit pourrait bien représenter l’alternative idéale aux fans déçus par le côté Bisounours des derniers albums de Kamelot!

0 Comments 24 mars 2012
Whysy

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