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C’est avec une émotion toute particulière que je m’attaque à cet Epica de Kamelot car c’est avec cet album que j’ai découvert le metal. A son écoute, j’ai été submergée par sa richesse, ses mélodies, la voix suave et sensuelle de Khan… Je me suis retrouvée plongée au cœur d’un univers complètement nouveau pour moi et qui m’enchanta !

Une batterie rapide avec une double pédale d’enfer, des mélodies à hurler à la Mort, des refrains hymnesques dont on ne peut se dépêtrer, une voix magnifique…Pouah tout ça d’un coup ! Jamais je n’avais imaginé qu’une telle musique pouvait exister et j’étais absolument sous le charme de Kamelot
Mais pourquoi cet album m’a-t-il fait tant d’effet ? Là est la question… Je crois que la première chose qui m’a frappée c’est l’alliance parfaite entre metal et mélodie. En effet, le groupe ne lésine pas sur les instruments plus traditionnels comme la guitare sèche, merveilleusement mise en valeur dans l’intro de On the Coldest Winter Night, l’accordéon jouant un langoureux tango tout au long de Lost and Damned, le piano bien sûr, qui assure de très belles arpèges notamment pendant l’Helena’s Theme, ou encore les violons qui servent aussi bien de fond sonore pour donner un côté plus symphonique, que de pièces maîtresses lors de soli pour accentuer l’aspect mélodique de la musique. Cette alliance metal/mélodie est aussi remarquable grâce à l’association de différents styles musicaux : ainsi, comme je l’ai évoqué précédemment, Lost and Damned a pour base un tango, présent tout au long du morceau, permettant un accord parfait entre accordéon et batterie , qui forment de cette façon un couple en totale harmonie, uni par le piano et secondé par des riffs puissants et carrés qui n’hésitent pas à s’exprimer sur les refrains. Un autre exemple d’inspiration musicale autre que le metal dans l’intro de Descent of the Archangel, dont les premières notes sont clairement influencées par le folklore asiatique, mais qui aboutiront à un metal puissant et dont le solo à la guitare est assuré, au passage, par Luca Turilli. Et bien sûr, il faut également compter toutes les interludes qui nous offrent de petites trêves médiévales afin de mieux nous préparer aux bombes qui suivent.
Voilà pour le premier point fort de Kamelot. Ensuite vient la qualité des voix présentes sur cet album, et notamment celle de Roy Khan… Bon depuis mes débuts dans le metal, j’ai découvert pas mal de groupes et de différents chanteurs, mais je dois bien avouer que Khan demeure l’un de mes favoris. Son timbre bien particulier, si sensuel, si suave, un peu cassé, possède bien des dimensions et ce chanteur d’exception sait quel aspect utiliser dans quelle chanson afin de faire passer des émotions bien précises. C’est comme ça que pour les ballades, Khan adopte une voix douce et vibrante, touchante et poignante jusqu’aux tripes, mais pour des morceaux plus speed comme The Edge of Paradise ou Center of the Universe, il met plus en avant sa puissance. Je me dois également de vous toucher un mot à propos de Mari, la voix féminine qui orne l’album et qui nous offre un très beau Helena’s Theme. Kamelot a eu du flair en la choisissant car sa voix claire, pure et typée celtique correspond parfaitement à l’esprit de l’album.
Mais Kamelot c’est également un metal puissant, avec un vrai potentiel, une réelle dynamique, une énergie débordante, des refrains meilleurs les uns que les autres, comme le prouvent The Mourning After, III Ways to Epica ou encore Center of the Universe. Le groupe officie aussi dans des variations au niveau des morceaux : en effet, on a de magnifiques ballades, Wander et On the Coldest Winter Night, avec soli à l’appui et émotions, voire sensualité pour la deuxième, au rendez-vous, des morceaux beaucoup plus axés heavy, comme The Mourning After ou The Edge of Paradise ou des morceaux plutôt festifs comme A Feast for the Vain (mon préféré !) ou Farewell… Bref, plein de bonnes choses dans un album homogène et uni de manière remarquable !

Pour clore cette chronique, je dirai simplement que Epica est un album très accessible, dont on ne se lasse pas et qui révèle le talent immense de Kamelot

Bonne écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 20 mars 2006
Whysy

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