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Petite introduction guerrière avec bruits de canons avant que des cris suraigus ne prennent le relais sur fond de Heavy/Speed accrocheurs.  Et voilà comment commence ce nouvel album du groupe Silverdollar.
Un départ somme toute classique pour ce groupe formé en 2002 qui avant cet Evil Never Sleeps n’a sorti qu’un cd de reprises (Maiden et W.A.S.P y étaient entres autres au programme) et un maxi 3 titres promotionnel.
Encore un groupe de Speed mélodique donc venu du fin fond de la Suède avec, petite particularité, un chanteur originaire de Finlande et un guitariste fou de Zakk Wyldle ou Yngwie Malmsteen.
Du coup les guitares sont prépondérantes sur cet album et de très bons solos pointent  leurs petits bouts de nez comme sur Hollow.
Tour à tour véloces ou plus Heavy comme sur Parasite, les guitares du sieur Ola Berg sont un véritable régal pour les oreilles.

Les autres musiciens ne sont pas en reste même s’ils semblent un peu en retrait.
De même Esa Englund vocaliste et vétéran du groupe  peine quelque fois à nous prouver qu’il a du coffre au même titre qu’un Glenn Hugues (Deep Purple entre autres) dont il emprunte la chaleur du timbre. Disons simplement qu’il est bien aidé par des effets sur les nombreux refrains qui émaillent ce disque…
Attention cela ne veut pas dire qu’il chante comme une casserole  mais disons carrément qu’il a un peu de mal par moment.
Gracious Calling, le cinquième titre en est la preuve flagrante : malgré d’indéniables qualités vocales, Esa a du mal à restituer certaines émotions dont la tristesse qui rend cette  power ballade assez indigeste de par la lourdeur du chant trop appuyé.

Heureusement le guitariste n’a pas les mêmes soucis et assure un tempo d’enfer comme sur Hollywood Forever et son riff d’introduction truffé de réverbération digne de feu Randy Rhoads.

En fait Silverdollar aurait tout aussi bien pu sortir cet album à la fin des années 80 tant ce heavy néo classique mâtiné de Hard Rock américain semble d’un autre temps. Ainsi Leave me Behind et sa basse sympathique ainsi que ses claviers au son suranné à souhait  qui aurait pu avoir été composé par Ozzy à l’époque de Bark at the Moon.

De même les derniers titres de cet album promèneront l’auditeur à travers un Heavy fortement influencé par Memento Mori (l’ancien groupe de Messiah Marcolin) tant au niveau musical que vocal. Silverdollar rappelle en cela un autre groupe venu de Scandinavie : Jackal qui en l’espace de deux albums en 1993 et 1994 marqua durablement les esprits sans pouvoir concrétiser les espoirs placés dans ce groupe Danois.

En conclusion un groupe de plus dans un style maintes et maintes fois mis en valeur ces derniers temps. Rien de nouveau donc sous le soleil et malgré la qualité certaine de nombres de compositions cet album ne marquera pas la fin d’année 2007.

0 Comments 26 décembre 2007
Whysy

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