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Ah voilà l’été ohé !!! Enfin libérés du labeur professionnel ou estudiantin, les plus impatients d’entre nous préparent peut être déjà leur valise tout en hésitant sur les cds à emporter. C’est en effet un choix cornélien au possible puisque cette musique constituera la bande son de vos vacances et je ne saurais trop vous conseiller, amis lecteurs d’emporter avec vous le 10ième album du grand Yngwie Malmsteen, Facing the animal paru en 1997. Pourquoi cet album plutôt qu’un autre ? parce que celui-ci accompagnera à merveille tous les moments forts de vos escapades estivales.  Alors tout d’abord, dans les inévitables embouteillages du jour de départ, vous calmerez vos ardeurs en vous défoulant sur les titres les plus relevés de l’album : tout d’abord le puissant et majestueux Braveheart et son hommage appuyé à William Wallace le résistant écossais du XIIIième siècle.Vous pourrez faire la joie de vos amis en fredonnant ce refrain « I won’t be afraid Nonoooo !! » Mais attention, amis lecteurs, l’interlude instrumental qui fait penser à une jig irlandaise donne frénétiquement envie de taper du pied, ce qui n’est guère approprié (attention aux pédales ;) )dans votre situation. « Résurrection » et « End of my rope » ou « Poison in my veins » sont aussi clairement indiqués dans toute voiture stagnante par 40 degrés : des mélodies vocales très réussies, des refrains libératoires, des rythmiques entêtantes et naturellement des soli tourbillonnant néo classiques ou hard rockisants. « Another time », son ambiance hard fm imparable l’été et sa mélodie au piano reprise dans le solo final(joué par Mats Olausson très présent sur l’ensemble de l’œuvre) vous aideront aussi à passer ce moment difficile mais obligatoire des vacances. N’oubliez pas de baisser votre vitre pour en faire profiter M. Ramirez, votre sympathique voisin depuis trente bornes, qui écoute à fond un best of des Grosses Têtes.  Vous voilà arrivez à votre camping et ô stupeur, vous vous apercevez que M Ramirez s’installe juste en face de votre emplacement. Ne vous laissez pas abattre et surtout ne vous laissez pas provoquer par son regard narquois alors que vous remontez pour la douzième fois votre tente en ayant massacré toutes vos sardines. Laissez plutôt tourner l’auto radio sur les titres les plus heavy de l’album. Regardez bien M. Ramirez sur «Facing The Animal », désignez le sur « Enemy » et soyez menaçants sur « Sacrifice ». Ces titres sont des mid tempos assez « rugueux » où le chant de Mats Leven est incisif, vindicatif et très heavy dans le fond. Ces compositions sont très inhabituelles de la part du père Yngwie et si il glisse un solo néo-classique très fluide sur Sacrifice, les parties rythmiques sont plus lourdes qu’à l’accoutumée et certaines mélodies plus agressives. Une parenthèse définitivement très appréciable.  Mais alors que vous terminiez votre première vaisselle aoûtienne sur les très accrocheurs « Only the strong » et « Heathens from the north » (aaaahh quel titre), des morceaux plus saccadés qui montent progressivement en puissance, vous vous apercevez que M. Ramirez a une fille très séduisante. Immédiatement, c’est le coup de foudre…Surtout pas de panique, amis lecteurs, le père Yngwie a tout prévu : plutôt que de l’emmener à la soirée karaoké Claude François du camping, tentez une approche délicate sur le très émouvant instrumental « Air on a theme ». Cette magnifique mélodie, très poétique et aérienne, fera fondre votre belle et le moment venu, concluez sur le magnifique « Like an Angel-for April », déclaration d’amour très romantique du guitar héro à sa femme, April. Ne vous inquiétez pas pour ce que vous devez dire, là encore, le Suédois amateur de montre qui coûte cher a pensé à tout : murmurez lui simplement le refrain : « Like an Angel you come to me and now I see … » et le tour est joué ! ;)  Hélas trois fois hélas, transporté par la beauté du titre vous avez oublié de changer le prénom dans la chanson et par manque de chance, Mlle Ramirez ne se prénomme pas April !! Elle vous a donc collé une belle veste… Effondré, dirigez vous sur la plage. Dans ce décor paradisiaque, vous vous sentez bien seul…c’est le moment d ‘écouter « Alone in paradise »;) Une chanson très typée 1980 qui rappelle quelque peu les énormissimes humanitary song for de la grande époque avec des chœurs enjoués en canon, une petite mélodie et un tempo calibrés pour la radio et un chant très sucré, plaintif mais un peu surjoué. N’hésitez pas alors à donner un coup de pied dans l’eau au moment du refrain pour marquer votre rage et tomber à genoux dans le sable sur ce solo implacable. C’est la fin des vacances, vous laissez tomber une larme sur votre Tshirt gagné à la soirée Claude François du camping (car vous y êtes quand même allé nom d’un beignet tombé dans le sable un 15 août) mais rassurez vous ce Facing The Animal, qui marque une certaine renaissance pour Malmsteen après des productions bien ternes du début des années 1990, vous rappellera à jamais ces souvenirs inoubliables.

0 Comments 08 juillet 2009
Whysy

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