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Ce beau pays tout plat qu’est la Hollande, royaume incontesté des tulipes multicolores et du fromage orange fabriqué avec du lait blanc ( magnifique prouesse technologique tout de même) serait-il aussi une couveuse pour belles voix féminines qui viennent enchanter notre tout aussi beau pays du métal ?
On peut le penser. Parce que retrouver Simone (EPICA), Floor (AFTER FOREVER), Sharon(WITHIN TEMPTATION) ou encore Manda ( NEMESEA) sur un lopin de terre fortement encombré par des moulins, des tulipes et des fromages, peut-on encore parler de hasard ?
Et c’est pourtant bien encore sur ce lopin de terre que la belle voix d’Astrid VAN DER VEEN a vu également le jour !
AMBEON est né de la fusion de deux mots : AYREON et Ambiant. AMBEON est né également de l’association d’Arjen LUCASSEN (AYREON) et d’une jeune chanteuse prodige – 14 ans au moment des faits !!- nommée Astrid VAN DER VEEN.
Prévu pour être au départ un album instrumental avec un peu de voix féminine, Arjen a complètement craqué à l’écoute des essais d’Astrid. Du coup , ce projet est devenu un album de voix féminine avec un peu d’instru. Et qu’Arjen ait craqué, on peut le comprendre. La voix d’Astrid est d’une pureté comparable à celle de Sharon DEN ADEL.
Fort simplement, Arjen s’est contenté de piocher dans son imposante musicothèque, en a extrait des riffs bien typiques, a écrit de nouvelles lignes de chant tandis qu’Astrid écrivait les paroles.
La parenté sera donc évidente avec des œuvres telles que THE ELECTRIC CASTLE ou THE DREAM SEQUENCER. Les fans d’AYREON reconnaîtront inévitablement quelques riffs et lignes mélodiques, mais c’est pourtant bien à une œuvre originale que nous convient Arjen et Astrid.
Le tranquille STRANGED et sa flûte obsédante permettent à Astrid de faire ses premières –et belles- vocalises, nous plonge immédiatement dans l’univers «  so typically » AYREON et sert de mise en bouche pour ce qui va suivre.
Chœurs éthérés, basse et batterie assénées avec force servent d’introduction à ASHES. Lignes vocales superbes, soli de guitare transcendants, montées en puissance frissonnantes, synthés, claviers et effets vocaux drapant l’ensemble majestueusement. Rien ne manque, et c’est magnifique.
Et ce n’est qu’un début.
HIGH n’a rien à envier à ASHES. « Riff » à la flûte entraînant et typé folk, ici encore une voix utilisée comme un instrument pour des parties vocales à pleurer, une batterie très présente et c’est parti pour un de mes trips préférés – bien sûr, vous avez deviné- bruyère rose, lande écossaise et poneys Shetland.
On sèche ses larmes pour COLD METAL aux mêmes caractéristiques qu’ASHES. Rien à dire, parce qu’on reste sans voix. LA PERFECTION, tout simplement.
Ce FATE OF A DREAMER est-il ce qu’a fait de mieux Arjen LUCASSEN en matière de métal ambiant ? La réponse est OUI. Seul, THE DREAM SEQUENCER peut rivaliser.
Je pourrai disséquer chaque morceau sans en parler suffisamment bien, et sans cesser de me répéter.
Cet album a la beauté glacée et tranquille des steppes de Mongolie ou d’une banquise sous un ciel plombé et la force d’un torrent de montagne. C’est aussi la voix d’Astrid qui met le feu dans nos veines, vapeurs brûlantes des geysers d’une Islande couleur neige, combat bouillonnant de la lave qui meurt en gagnant toujours un peu plus sur l’élément liquide.
Mélange d’un PINK FLOYD dans ses compositions les plus planantes – aah ce son de guitare à la GILMOUR- et d’un Klaus SCHULTZE, pape incontesté de la musique ultra planante shootée aux synthés dans les années 70-80, les magnifiques instrumentaux vous promettent un voyage ouaté dans une galaxie à inventer. Mais attention, car là aussi des montées en puissance viendront agacer votre adrénaline.
Voilà, c’est tout, et c’est pas assez. Mais c’est 6/6 pour un album comme celui-là. Et là non plus, c’est pas assez. PapaDuck

PS ; il existe également un mncd qui contient en outre un très joli inédit.
PS2 ; QU’EST DEVENUE ASTRID VAN DER VEEN ????

0 Comments 25 août 2005
Whysy

Whysy

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