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Le 28 Octobre dernier en plein cœur des Ardennes, se tenait la 27eme édition du Festival de Vouziers, festival hard-rock offrant généralement un plateau quasiment 100% français, mais présentant cette année une très belle affiche internationale.
L’affiche en partie dévoilée au printemps dernier après l’annonce de Manigance, Iron Mask et Firewind avait largement contribué à motiver l’achat de mon billet.

C’est donc en ce samedi après-midi automnal, après avoir bravé de nombreux kilomètres au milieu des champs que je me retrouve en plein cœur de la petite ville de Vouziers à passer les portes de la salle des fêtes municipale en compagnie d’une trentaine de metalleux tout au plus.

La salle n’est pas immense mais offre une bonne capacité d’accueil (environ 400 personnes je dirais) et présente une configuration convenable pour se prêter à ce genre d’évènement.
L’accueil est sympathique et «familial», l’organisation étant une petite structure de bénévoles mais néanmoins assez pro et rodés par les années pour que tout se passe pour le mieux.

Ce sont les locaux de l’étape GANG qui commencent l’après-midi avec leur heavy frenchy bien typé 80-90. Hormis les quelques connaisseurs sur le devant de la scène, l’ambiance n’est pas franchement au rendez-vous, mais cette première partie n’est pas désagréable pour pouvoir prendre ses marques auprès du bar et apprécier l’acoustique de la salle. Après un changement de guitariste pour les deux derniers morceaux le groupe quitte la scène en ayant pris un grand plaisir à ouvrir l’affiche.
setlist GANG :The Almighty /Devil in Me/Another Tomorrow/Lord Tell Me(Attentat Rock cover)/Save Me /War Child/All of the Damned/The King Became a God/All the Fool Around

gang

Les réglages prenant un peu de temps MANIGANCE commence déjà avec 20min de retard. Détail largement compensé par une grosse prestation des béarnais, comme à leur habitude très professionnels.
50min leurs sont alloués, leur permettant de survoler rapidement la plupart de leurs tubes et nous offrant même du neuf avec Machination, titre du prochain album à paraitre en janvier 2018.
La setlist passe très rapidement vu la qualité du spectacle, le son est très propre on entend parfaitement chacun des guitaristes ainsi que les parties de clavier. Le public bien que plutôt passif semble conquis, notamment un fan très démonstratif faisant le show aux premières loges.
setlist MANIGANCE : Héritier/Ange ou Démon/Mourir en Héros/Volte-Face/Leader/Machination/En mon Nom/Pur Sang/Larme de l'Univers

manigance

Vient ensuite avec 1/2h de décalage sur le running order, l’un des noms qui a le plus motivé mon déplacement IRON MASK. Le groupe de power-neoclassique fondé par le virtuose dushan Petrossi, très rare en live vient présenter son nouveau chanteur diego Valdez, et promouvoir leur dernier excellent album diabolica. Malheureusement tout ne va pas se passer comme je l’aurai espéré…

ironmask2

Un son de guitare exécrable, un remplaçant de luxe a la batterie (Mark cross) qui peine à lancer les samples, un chanteur très heureux et en grande forme vocale qui tente de combler comme il peut entre les titre mais se fait couper par des démarrages intempestifs…. Bref le groupe a beaucoup de mal a se trouver et il faudra attendre les deux dernières chansons pour que l’ensemble soit vraiment en place. Au final le décalage de départ et les retards accumulés entre les titres font qu’ils sont obligés de tailler sévèrement dans la setlist, en nous retirant deux pépites du dernier album Galiléo et oliver twist…. Dur!
setlist IRON MASK : Black as Death/Holy War/Crystal Tears/Rebel Kid/The Rebellion of Lucifer/Diabolica/Forever In The Dark

ironmask1

On repart sur du bon vieux heavy 80’s avec TANK, et là aucun accroc, tout est en place la machine est parfaitement huilée. Les britanniques issus de la NWOBHM nous offrent une heure de riffs classiques des plus accrocheurs, mis en valeur par un david Readman au chant qui fait le show et parvient petit à petit à réveiller les Ardennais quelque-peu endormis jusque là!
setlist TANK : This Means War/Judgement Day/Eye of a Hurricane/Honour and Blood/Don't Dream in the Dark/Echoes of a Distant Battle/Valley of Tears/War Nation/(He Fell in Love With a) Stormtrooper

tank

Voilà le gros morceau de la journée, avec les power-metalleux de FIREWIND, de retour en France pour prolonger leur tournée immortals.
Une plage d’1h10 leur est accordée, c’est donc avec une setlist quasiment similaire à celle de Paris réduite de 3 morceaux seulement, que les grecs partent à la conquête de Vouziers.
Après quelques réglages de dernière minute, et avec l’aide de françois le guitariste de Manigance pour prêter son ampli en remplacement de celui de Gus G, le show peut démarrer.

firewind1

Le groupe est au rendez-vous, et ne perd pas une minute pour accrocher la salle, affichant un bonheur sur scène et une énergie communicative.
Le public se montre enfin présent, la participation étant favorisée par la proximité de Gus et Bob, les deux guitaristes toujours sur le devant de la scène au plus près de la fosse, et hening Basse allant sans cesse chercher à capter l’attention.
Hormis les parties de clavier à peine audibles en début de concert, rien à redire point de vue du son, les conditions sont optimales. Seule la voix éraillée d’Henning semble montrer des signes de faiblesse, après plusieurs mois de tournée certaines notes sembles plus dures à atteindre et lui demandent pas mal d’efforts.
A part la balade (lady) en milieu de set, le show est taillé pour le live, présentant 5 titres du dernier album et un petit éventail de la discographie du groupe en passant par des pépites power comme The fire and the fury ou World on fire, pour terminer avec le classique Falling to pieces où Gus va descendre jouer son solo au milieu de la fosse.
Setlist FIREWIND : Ode to Leonidas/ We Defy/Head Up High/Few Against Many/ World on Fire/The Fire and the Fury/ Hands of Time/Wars of Ages/Lady of 1000 Sorrows/Mercenary Man/Tyranny/Falling to Pieces

firewind2

Après cette belle prestation, place à du hard-rock/Heavy old school avec GIRLSCHOOL.
Les cinquantenaires n’accusent pas le poids des années et offrent au public l’énergie de leurs 20 ans. Le show millimétré est rôdé par plus de 30 ans de service et même si l’ambiance est un peu retombée dans la salle, on sent bien que de nombreuses personnes sont présentes pour assister au concert d’une des légendes de leur jeunesse.
1h15 de show à l’ancienne qui passe très bien avec des titres efficaces et des refrains simples a retenir comme c’mon let’s go,hit and run, come the revolution ou emergency.
setlist GIRLSCHOOL : Demolition Boys/C'mon Let's Go/The Hunter/Hit and Run/I Spy/Come the Revolution/Take It Like a Band/Never Say Never/Screaming Blue Murder/Future Flash/Kick It Down/Watch Your Step/Yeah Right/Race with the Devil(The Gun cover)/Emergency

girlschool

Cette journée se termine avec les vétérans de VENOM inc, hybride d’heavy sombre et de thrash, né de la reformation d’anciens membres de venom (Abaddon, Mantas et demolition man…)
Les trois acteurs captent d’emblée l’attention avec leur Avé Satanas, lourd et malsain à souhait.
Avant d’enchainer avec une setlist complète de reprises de Venom pour le plus grand bonheur des quelques fans massés devant la scène, et lançant les premiers pogos de la journée.
Pas forcément amateur de ce groupe je suis rapidement gagné par l'ennui, l’ensemble tournant pas mal en rond.
La puissance de leur son n’en reste pas moins surprenante, une rythmique dynamisée par un batteur boosté au Jack daniel’s, avec un guitariste aussi technique qu’expérimenté, ainsi qu’une forte présence scénique du chanteur allié à un jeu d’acteur renforçant l’aspect sinistre des titres.
La fatigue aidant je quitte le festival aux 3/4 de ce dernier concert.

setlist VENOM INC : Ave Satanas/Welcome to Hell/Die Hard/Live Like an Angel (Die Like a Devil)/Blackened Are the Priests/Carnivorous/Warhead/Don't Burn the Witch/War/Poison/Leave Me in Hell/Black Metal/Countess Bathory//Sons of Satan/Witching Hour// Bloodlus

venominc

0 Comments 22 novembre 2017
Soundchaser

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