Vous recherchez quelque chose ?

Planète Terre, année 2222, depuis le journal de bord du commandant Wanderer :

Après la pandémie qui a décimé la planète et obligé les habitants de la Terre à quitter leur planète pour chercher leur salut ailleurs dans l’espace, je me trouve ici aujourd’hui avec mes soldats en mission d’éclaireur. Nous avons quitté Mars et notre nacelle a atterri comme convenu au bon endroit, l’ancienne ville de [illisible]. Les maisons, les rues, sont désertes, aucun survivant.

Notre mission est simple : se rendre là où la pandémie a démarré est tout brûler pour empêcher de nouveaux foyers de contagions et ainsi rendre à nouveau la Terre habitable.

Nous rentrons dans la maison cible : tout est intacte, nos machines ne révèlent aucune activité. Le caporal effleure -par mégarde- avec sa combinaison un lecteur cd qui s’allume. Une pochette tombe par terre et la musique résonne très fort et nous sommes tous pris de convulsions : le « pogo » se déchaîne, et l’escadron se met à « headbanger ». Nous sommes submergés par une quantité de riffs au vitriole, une voix grave entraînante et de solos de guitare qui comme de coups de rasoirs semblent déchirer nos combinaisons. « Across the Gates of Hell » se déchaîne avec force et intensité et le portail des Enfers est bien grand ouvert devant nous, car nous sommes en train de nous défouler.

Incontestablement nous sommes face à un album de power/heavy metal survitaminé. Mes hommes, tous des fidèles du câble, n’ont jamais entendu rien de semblable : ils sont  heureux. Je prends dans mes mains la jaquette et je lis : « Mystic Prophecy – Fireangel » et mon regard est happé par la pochette – on dirait que la mort nous guette tous.

Nous n’arrivons pas à arrêter la musique tellement les titres se suivent et font mouche. Là où ça fait le plus mal : « We kill, you die » est un titre sans concession : le HIT de l’album avec un tempo d’enfer, de solis tranchant, un refrain qui se grave bien dans le crâne et une mélodie à vous faire exploser les cervelles.

Les membres de mon équipage tombent dans les pommes les uns après les autres tellement se sont fatigués à force de « slammer ». Le caporal majeur a même fait du « stage diving » sur la table de la cuisine et il est tombé avec fracas sur le carrelage au-dessus.

Je ne peux pas analyser et décrire tous les titres car il n’y a aucun repli : « To the devil I pray » il nous faudrait vraiment une aide extérieure – peu importe d’où ça vient - : mes hommes sont au bout de leurs forces. Moi pour le moment je m’en tire mais je sens que je vais bientôt sombrer dans la démence. Voici que la « titletrack » nous achève grâce à sa beauté et son inspiration. On est confronté encore à un refrain très frais et inspiré, un tempo bien rapide et de lignes mélodiques réussies. Quel bonheur.

Voilà que l’écoute s’est terminée : mes hommes et moi au bout d’un long long moment de pause, nous nous ressaisissons. Tout le monde est là et il faudra penser à soigner les ecchymoses causées par nos excès. Une ultérieure écoute nous serait fatale – j’en suis sur.

Mais qu’est ce que fait l’adjoint Riggs ? Mince, il appuie sur la touche PLAY du lecteur CD !!!!!!

0 Comments 01 octobre 2009
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus