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Deux ans après le troisième volet Furioso, le groupe formé par Renaud Hantson, baptisé Furious Zoo remet les couverts pour un quatrième volet.
Au programme, exactement ce que l’on retrouvait dans le troisième volet ; soit une musique à la croisée du heavy métal et du hard rock, dans un style old school 80’s comme on l’aime.

Les compositions vont à l’essentiel, ne dépassant jamais les quatre minutes, et ce, pour un maximum d’efficacité. La guitare de Benoit Cousin alterne entre des compositions tranchantes, un heavy sévèrement burné doublé d’un groove omniprésent ou encore  des riffs plus maideniens. En résumé, Furious Zoo, c’est le riff qui marche, simple, mais qu’on ne se lasse pas d’entendre tourner tant il est bien senti.

Le chant de Renaud est également très inspiré, allant parfois dans un registre proche de celui d’Alice Cooper comme sur Down On The Street. On ressentira également quelques influences seventies avec des compositions comme Tough Enough qui se réapproprient le groove que pouvait, et peut toujours ,développer un Deep Purple.
On se surprendra même à trouver des compositions axées sur la mélodie comme l’excellente Dangerous Game ou encore Break Away.

Pour ce qui est des ballades, Hantson nous a réservé A Dead Man Won’t Lie. Cette composition s’appuie principalement sur la batterie et le chant lors des couplets, puis laisse parler la guitare électrique lors du refrain afin de lui conférer plus de force. Classique, certes, mais assez efficace.

Cet album est le digne successeur des trois premiers volets, on ressent parfaitement ce Hard, propre à être joué dans des bars. Furious Zoo reste un des derniers avatars français de cette scène hard rock, où le chanteur se déchaine sur scène, en sueur, haranguant le public à chaque refrain, et où les spectateurs hochent inlassablement la tête à chacune des mesures attendant au détour un solo à mimer de leurs doigts crispés de joie. Les fans du genre ne devraient pas être déçus. Pour ma part, cette musique est toujours un plaisir à entendre, mais ne me fascine pas outre mesure. Cela dit, Furious Zoo parvient à rester toujours dans les mêmes schémas et nous délivrer à chaque fois un morceau différent du précédent, et ça, j’apprécie beaucoup.

Dreamer

0 Comments 24 novembre 2008
Whysy

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