Voici Journey de retour avec son  nouvel album Generations. Voyons ce que Neal Schon nous a réservé depuis Soul Sirkus. La réputation de celui-ci n’est plus à faire et celle du groupe non plus, ayant déjà vendu depuis leur premier album en 1975 un nombre considérable d’albums.

Bon, comme noté ci-dessus, Journey pratique un rock mélodique, emmené par la guitare du talentueux Neal Schon qui vient nous bercer avec de belles mélodies, ou nous mettre sur le cul avec des soli incroyables. Cet album a une particularité et, en bon commercial, je dis d’un ton aguicheur: «Et oui, monsieur, cet album ne compte ni 1 ni 2 ni 3 ni même 4 mais bien 5 chanteurs !» En effet, on voit se succéder chaque membre du groupe au chant, et je trouve ça plutôt agréable car ça apporte un peu de diversité à cet album: le claviériste, le bassiste, le guitariste et le batteur chantent chacun une chanson.
Cet album interpelle l’auditeur dès ses 2 premières pistes où règnent, bien entendu, la mélodie et un chanteur de qualité avec un timbre très plaisant qui s’accorde parfaitement avec la musique de Journey. Les refrains sont prenants et les compos réussies. A Better Life nous berce et une sensation de détente et de bien-être nous envahit, que c’est agréable (soupir)!! On est obligé d’admettre que les compos niveau mélodies sont bétons, remplies d’émotions, de techniques parfois (mais attention à vous, lecteurs de heavylaw qui êtes la plupart du temps des gens qui écoutent du métal car ceci n’est pas du métal, pas de grosse disto, les guitares ont un son presque clair). L’émotion que dégagent les mélodies guitares me rappellent parfois certains passages de Petrucci. L’album est assez long, certes empli de belles mélodies donc tant mieux, mais il se peut qu’on s’en lasse car au bout d’un moment, on trouve que même si les morceaux sont bien foutus, ils manquent un peu de diversité. Heureusement, passé la ballade Knowing That You Love Me, les morceaux sonnent un peu différents, un peu plus de disto et un peu plus rock n roll spirit pour Gone Crazy avec son harmonica. Certains morceaux sont vraiment beaux, le genre de morceau qu’on écoute en enlaçant tendrement sa dulcinée en ayant en tête de peu à peu la convertir au métal si cher à votre cœur ehehe (le don de casser l’image romantique). Beyond The Clouds, en mon sens, incarne tout à fait ce type de chanson, assez touchante, il nous en restera ces quelques mots : « Beyond The Clouds, You’ll Find The Sun ».

Je ne connais pas énormément ce groupe et n’ai pour comparaison que l’album Frontiers. Le groupe ici n’arrive pas à me prendre aux tripes comme ils avaient su le faire sur Frontiers avec des titres comme Separate Ways et The Edge Of The Blade que je recommande à toi lecteur. Parlons plutôt de ce Generations avec forcément une belle production puisqu’il s’agit du célèbre producteur Michael Fraser qui a travaillé notamment avec Aerosmith, ACDC ou bien encore Metallica. Un bon album qui s’écoute plutôt bien et agréablement pour tous ceux qui aiment les belles mélodies et qui n’ont pas fermé leurs horizons musicaux au son métal. Cet album n’a pas la prétention d’être aussi bon que Frontiers mais il se défend plutôt bien.


Dreamer